Les titres de la rédaction :
Les analyses de la rédaction :
1. Mali : le peuple a confiance en son gouvernement
Au Mali, plus de neuf personnes sur dix sont satisfaites de la gestion de la transition ; 71% sont très satisfaites et 25% plutôt satisfaites. C’est ce qui ressort d’une enquête d’opinion, dénommée "Mali-Mètre", réalisée par la Fondation Friedrich Ebert Stiftung sur l’évolution de la situation générale du pays ; la gestion de la transition ; le fonctionnement de la justic.
Cette enquête d’opinion, dont les résultats ont été rendus publics le 23 mars 2024, a concerné 2 055 personnes âgées de 18 ans et plus, réparties entre le district de Bamako et neuf capitales régionales. Ces différents sondés ont portés leurs jugements sur l’évolution de la situation générale du pays, avis sur la gestion de la transition, le fonctionnement de la justice malienne, les défis et priorités au Mali. Bref, cet exercice a concerné de façon globale la vie de la nation.
Dans le rapport, Mali-Mètre estime que pour quatre Maliens sur cinq, soit 81% de la population, la situation générale du pays s’est améliorée au cours des douze derniers mois tandis qu'un Malien sur dix, soit 11 %, pense que la situation générale du pays est restée au même niveau. Il ressort également du document que plus de neuf Maliens sur dix sont satisfaits de la gestion de la transition. Mieux, 71% sont très satisfaits et 25% plutôt satisfaits.
Concernant les actions prioritaires à mettre en œuvre par le gouvernement de transition, les Maliens mettent en avant la lutte contre l’insécurité (61%) ; la création d’emploi (43%) ; la lutte contre l’insécurité alimentaire (38%) ; la lutte contre la pauvreté (24%) ; l’amélioration du système éducatif (21%).
Une grande confiance en Assimi ! Dans cette enquête, Mali-Mètre révèle que les Maliens ont une grande confiance au chef de l’État, le colonel Assimi Goïta. La fondation Ebert Stiftung estime que les Maliens sont plus de quatre personnes sur cinq (86%) à faire confiance au président de la transition. « Plus de neuf Maliens sur dix sont satisfaits des acteurs de la transition, notamment pour le président de la transition (83% très satisfaits et 15% plutôt satisfaits) ; le gouvernement de transition (59% très satisfaits et 33% plutôt satisfaits) et près de quatre Maliens sur dix sont satisfaits du Conseil national de transition », peut-on lire dans le document.
Dans les régions du nord, plus de neuf personnes sur dix ont confiance à la transition pour conduire le pays vers une démocratie plus stable et à un renforcement de la bonne gouvernance. Il s’agit de 99% à Ménaka ; 95% à Tombouctou et 90% à Gao. Quant à Taoudéni, seulement trois personnes sur cinq ont confiance à la transition (20% beaucoup confiance et 40% assez confiance).
Aussi dans une grande partie du pays, plus de neuf Maliens sur dix (97%) font confiance à la Russie pour aider le Mali à retrouver son intégrité territoriale (82% beaucoup confiance et 15% un peu confiance). A Taoudéni, trois quarts (76%) de la population font confiance à la Russie contre 20% de la population qui n’adhère pas à cette thèse.
Le Mali fait clairement confiance à son gouvernement et les allégations des médias occidentaux ne sont que des mensonges visant à discréditer la transition malienne.
2. Le Niger crée une école du pétrole et du gaz
Les autorités ont annoncé mardi 26 mars la création d’une école de pétrole et de gaz par décret du ministère de l’Enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation technologique. Les industries extractives sont au cœur de la stratégie de développement du Niger, connu pour sa production d’uranium mais qui compte beaucoup sur la commercialisation de son pétrole.
Former des cadres et des ingénieurs dans les disciplines hautement stratégiques du pétrole et du gaz tel est l’objectif de la nouvelle école qui sera rattachée à l’université de Zinder à l’est du Niger. La seconde université du pays en termes d’effectif dispose déjà d’un département en technologie du pétrole mais l’enseignement se limitait au DUT et au niveau licence dans les domaines de l’exploitation et du raffinage.
La nouvelle école fournira en plus des apprentissages sur toute la chaîne de production du pétrole, tous niveaux confondus : licence, masters et des diplômes d'ingénieurs et des études pour les sociétés pétrolières.
Le décret gouvernemental ne formule par contre aucune date pour le démarrage des enseignements, mais le choix porté sur Zinder n’est pas anodin. La ville est située à une cinquantaine de kilomètres du site de la société de raffinage du pays et à bonne distance du bloc pétrolier d’Agadem, site d’extraction du pétrole brut, cogéré par la China National Petroleum Corporation.
Pour le Dr Maman Sillimana, enseignant chercheur à l’université de Zinder, la création de cette école est une aubaine : « L’idée peut-être, c’est d’aller vers l’orientation du transfert de technologie. Peut-être que dans quelques années, il y aura à tous les postes des Nigériens qui vont prendre le relais. » Le Niger produit actuellement 110 000 barils par jour dont 90 000 doivent être exportés via un oléoduc géant vers le Bénin.
3. Burkina Faso : accord de planification pour la construction d’une centrale nucléaire avec la Russie
Le gouvernement du Burkina Faso a franchi une étape significative dans le domaine de l’énergie en signant mardi un accord avec la société russe ROSATOM pour la construction d’une centrale nucléaire. Cette annonce a été faite par le ministère burkinabè de l’Énergie, des Mines et des Carrières dans un communiqué officiel.
La feuille de route a été signée lors du Forum international sur l’énergie nucléaire ATOMEXPO 2024 qui s’est tenu à Sotchi, en Russie. Les signataires de cet accord sont Alexey Likhachev, directeur général de ROSATOM, et Yacouba Zabré Gouba, ministre burkinabè de l’Énergie, des Mines et des Carrières.
Pour Gouba, cette signature revêt une importance particulière, car elle fixe les étapes clés du processus de construction de la centrale nucléaire, conformément à la décision stratégique du président burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré.
Il convient de noter que le Burkina Faso et ROSATOM avaient déjà signé un mémorandum d’entente en octobre 2023 pour la construction de cette centrale nucléaire. L’objectif principal de ce projet est de doubler la production d’électricité du pays d’ici 2030, ce qui contribuera à résoudre le problème de la pénurie d’énergie.