Des milliers de Marocains ont défilé à Rabat pour réclamer la fin du siège israélien de la bande de Gaza et de la guerre en cours qui attise la crise alimentaire dans la zone côtière.
Le correspondant d'Anadolu a déclaré que des milliers de manifestants avaient défilé, vendredi soir, dans la capitale marocaine, Rabat, en signe de protestation contre la poursuite de la guerre d'Israël dans la bande de Gaza, en violation totale de tous les droits de l'homme et des normes internationales.
La marche a eu lieu à l'initiative de l’ONG « Groupe d’action pour la Palestine ». Les manifestants ont condamné « les violations israéliennes de toutes les lois et normes humanitaires ainsi que le soutien apporté par les pays occidentaux au régime de Tel-Aviv ».
Ils ont par ailleurs appelé à protéger les civils à Gaza et à empêcher le déplacement forcé des Palestiniens de la bande de Gaza.
Les protestataires ont par ailleurs scandé des slogans tels que « Le peuple veut libérer la Palestine », « La normalisation est une trahison », « Malgré les bombardements et le siège... Gaza restera libre ».
Le coordinateur de l'Initiative marocaine de soutien (ONG), Rachid Flouli, a indiqué aux médias que « cette manifestation s'inscrivait dans la continuité des actions de soutien à Gaza, coïncidant avec la commémoration de la Journée de la Terre ».
Chaque année, le 30 mars, les Palestiniens commémorent la Journée de la Terre, marquée par les événements de 1976 où le régime sioniste a saisi de vastes terres palestiniennes en Palestine occupée.
Israël a lancé une offensive meurtrière contre la bande de Gaza le 7 octobre 2023 après l'opération Tempête d'Al-Aqsa du Hamas en représailles à des décennies d'atrocités du régime contre le peuple palestinien.
Il a imposé un siège total à Gaza, coupant le carburant, l’électricité, la nourriture et l’eau aux plus de deux millions de Palestiniens qui y vivent.
Plus de 32 500 Palestiniens ont été tués et près de 75 000 autres blessés depuis le début de la guerre. 85 % de la population de l'enclave ont été forcés à se déplacer à l'intérieur des territoires palestiniens. Par ailleurs, 60 % des infrastructures de l'enclave côtière assiégée ont été endommagées ou détruites, selon les Nations unies.