Les citoyens américains pro-palestiniens ont manifesté à San Francisco pour protester contre un éventuel transfert d’armements américains vers Israël. Ils ont bloqué certaines routes de la ville portuaire.
Vendredi à midi, des militants pro-palestiniens se sont rassemblés à l'entrée du navire naval américain Harvey Milk amarré au Quai 30 à San Francisco. Les coordinateurs du rassemblement, qui comprennent le Centre d'organisation de ressources arabes et le Mouvement de la jeunesse palestinienne, s'inquiètent du fait que le navire se dirige vers la Palestine occupée.
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Les pro-palestiniens à San Francisco sont descendus le vendredi 29 mars dans la rue pour exprimer leur inquiétude quant à l’utilisation du navire américain l'USNS Harvey Milk, qui se trouve dans le port de la ville, pour le transfert d’armes US à destination d’Israël.
Lara Kiswani, membre du Centre d’organisation des ressources arabes aux États-Unis a déclaré : « Il est cruel et inacceptable que notre gouvernement finance et arme l'armée israélienne, qui ne cesse de commettre des crimes génocidaires contre le peuple de Gaza. »
Le Washington Post a dernièrement rapporté que « le président Biden a autorisé ces derniers jours le transfert de milliards de dollars en bombes et en avions de combat vers Israël, bien que Washington se dise préoccupé par une éventuelle attaque militaire contre Rafah, au sud de Gaza ».
« Les nouveaux lots d'armes comprennent plus de 1 800 bombes MK84 de 2 000 livres et 500 bombes MK82 de 500 livres », rapporte le journal citant des responsables du Pentagone et du département d'État.
« La fourniture de la nouvelle aide militaire à Israël montre que même s’il existe une divergence de vue entre les États-Unis et Israël sur la poursuite de la guerre à Gaza, l’administration Biden n’associe cependant pas l’aide militaire à Israël aux actions du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu », ajoute le média américain.
Dans ce contexte, un responsable proche de la Maison Blanche a indiqué que la Maison Blanche continuait de soutenir le droit d'Israël à se défendre. « Poser des conditions à Tel-Aviv en échange d'une aide militaire ne fait pas partie de la politique de Washington », a-t-il déclaré sous le sceau de l’anonymat.
