Le leader du mouvement de résistance yéménite, Ansarallah a déclaré que la guerre menée par l'Arabie saoudite contre le Yémen faisait partie d'une stratégie poursuivie par les États-Unis et la Grande-Bretagne pour remodeler la région en faveur d'Israël.
Abdul-Malik al-Houthi a fait ces remarques dans un discours télévisé lundi soir à l'occasion du neuvième anniversaire de la guerre menée par l'Arabie saoudite contre le Yémen.
« La guerre au Yémen faisait partie d’une stratégie géopolitique plus large poursuivie par les États-Unis, la Grande-Bretagne et Israël pour remodeler la région au profit du régime sioniste », a-t-il déclaré.
Il a condamné l'offensive menée par l'Arabie saoudite, la qualifiant de conflit injustifié visant à anéantir le Yémen, à en prendre le contrôle et à porter atteinte au droit du peuple yéménite à la liberté et à l'autonomie.
Le chef d’Ansarallah a ensuite souligné la résistance de la nation yéménite pour vaincre les forces d'agressions saoudiennes et leurs avancées continues.
Abdul-Malik al-Houthi a noté que l'agression menée par l'Arabie saoudite contre le Yémen avait entraîné plus de 50 000 morts et blessés civils, pour la plupart des femmes et des enfants.
Il a rappelé que l'état d’esprit de la nation yéménite restait le même, intact et ceci en dépit des dégâts considérables infligés aux infrastructures essentielles du pays et en dépit du nombre élevé de morts civils.
Le numéro un d’Ansarallah a également souligné que les forces armées yéménites développeront davantage leurs capacités militaires locales et que les autorités du gouvernement de salut national basé à Sanaa s'efforceront de stimuler l'économie.
Il a enfin appelé certains pays à rectifier leurs erreurs de calcul et à renoncer à leurs politiques d’agression à l'égard du Yémen.
En mars 2015, l'Arabie saoudite et ses alliés ont lancé la guerre contre le Yémen pour rétablir le pouvoir du gouvernement allié de l'Occident et de Riyad.
La guerre a coûté la vie à des dizaines de milliers de Yéménites et a mis le pays entier en ruines ; l’ONU qualifiant la situation de l’une des pires crises humanitaires qu’a connu le monde.
