Le ministère iranien des Affaires étrangères a qualifié de « mesure positive mais insuffisante » la ratification par le Conseil de sécurité de l’ONU de la résolution sur le cessez-le-feu à Gaza.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani a déclaré ce mardi 26 mars que cette démarche intervenait après 6 mois d'échec et d'incapacité à prendre une décision dissuasive contre les crimes de guerre et le génocide commis par l'entité sioniste contre les citoyens palestiniens, et qu'il s'agissait d'une étape positive, mais insuffisante.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a ajouté que la mesure la plus importante à prendre est une action efficace pour mettre en œuvre cette décision, une cessation complète et durable de l'agression sioniste contre la bande de Gaza et la Cisjordanie, la fin complète du siège arbitraire de Gaza, la réouverture des points de passage pour faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire internationale sans aucune discrimination et la fourniture des aides et fonds internationaux pour le démarrage immédiat de la reconstruction des destructions survenues dans la bande de Gaza, que ce soit dans les maisons et les infrastructures vitales, en particulier les hôpitaux.
Kanaani a également considéré la réaction du régime infanticide israélien à cette résolution comme une expression de sa colère face à sa défaite irréparable sur le champ de bataille et dans les arènes politique et internationale.
« On espère que le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra l'entité israélienne pour responsable des crimes qu'elle a commis au cours des 6 derniers mois contre le peuple palestinien sans défense et [qu’il le punira aussi] en cas de commission nouvelle de crimes en violation de la résolution du Conseil de sécurité », a-t-il conclu.
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Le Conseil a adopté lundi une résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat pour le mois béni du ramadan, espérant que cela aboutira à un cessez-le-feu « durable et permanent ».