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Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté une résolution sur le cessez-le-feu à Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'ambassadrice Linda Thomas-Greenfield, représentante permanente des États-Unis auprès de l'ONU, lors du vote sur la résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat à Gaza pour le mois de Ramadan. ©UN

Le Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé ce lundi 25 mars une résolution appelant à un cessez-le-feu immédiat à Gaza après plusieurs mois de guerre. Sans surprise, cette question a provoqué l'ire et la colère des responsables israéliens.

L’ancien Premier ministre du régime israélien Ehud Barak estime que la résolution du Conseil de sécurité en faveur d’un cessez-le-feu à Gaza prouve une profonde crise dans les relations entre Tel-Aviv et Washington, rapporte IRNA citant l'agence de presse Sama.

De même, Gilad Erdan, l’ambassadeur du régime israélien à l’ONU, a prétendu que la résolution du Conseil de sécurité sape les efforts censés aboutir à la libération des captifs israéliens. Erdan a argué que ladite résolution donnerait au Hamas l'espoir d'un cessez-le-feu sans une libération des otages comme préalable.

Plus tôt dans la journée, le Premier ministre du régime israélien Benjamin Netanyahu avait affirmé que la visite aux États-Unis de la délégation israélienne serait annulée, au cas où Washington n’opposerait pas son veto à la résolution du Conseil de sécurité sur le cessez-le-feu à Gaza.

Dans un communiqué, le mouvement Hamas a pour sa part salué la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies adoptée lundi et qui exige un cessez-le-feu immédiat à Gaza pendant le mois de Ramadan.

Cité par l'agence de presse Shehab, le Hamas a affirmé : « Nous saluons la demande du Conseil de sécurité d’établir un cessez-le-feu immédiat et soulignons la nécessité de parvenir à un cessez-le-feu durable qui conduira au retrait de tous les soldats du régime d’occupation de la bande de Gaza et au retour des personnes déplacées dans leurs foyers. »

« Nous affirmons notre volonté de participer au processus d'échange de prisonniers », indique le communiqué.

« Nous soulignons l'importance de la libre circulation des Palestiniens et de l'accès de tous les habitants de la bande de Gaza à tous les besoins humanitaires et à tous les équipements lourds pour l'enlèvement des débris et l’extraction des cadavres », lit-on dans le communiqué.  

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« Nous demandons au Conseil de sécurité de faire pression sur les occupants pour qu'ils respectent le cessez-le-feu et mettent fin à la guerre et au nettoyage ethnique des Palestiniens », a poursuivi le communiqué avant d'insister sur le droit du peuple palestinien à former un État indépendant avec Qods comme capitale et à l’autodétermination conformément aux résolutions internationales. 

« Nous apprécions les efforts de nos frères en Algérie et de tous les pays membres du Conseil de sécurité qui ont soutenu notre peuple et s’évertuent à mettre fin à cette guerre génocidaire », ajoute le communiqué.

Le communiqué intervient après que le Conseil de sécurité de l'ONU a finalement approuvé ce lundi une résolution appelant à un cessez-le-feu immédiat à Gaza après plusieurs mois de combats.

Selon le correspondant de l'IRNA à l'ONU, 14 des 15 membres du Conseil de sécurité ont voté pour la résolution présentée par les membres non-permanents pour établir un cessez-le-feu immédiat à Gaza. Les États-Unis, en tant que membre permanent du CSNU, se sont abstenus. 

La résolution du Conseil de sécurité de l'ONU adoptée lundi 25 mars exige un cessez-le-feu humanitaire immédiat pendant le mois du Ramadan qui soit respecté par toutes les parties pour arriver à un cessez-le-feu durable. 

Elle appelle également à garantir l'accès du peuple à l'aide humanitaire et à la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages. Ceci étant, les parties sont invitées à remplir leurs obligations envers les prisonniers sur la base du droit international.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV