Les unités de défense aérienne (DCA) syriennes ont repoussé tôt dimanche une frappe de missile israélien près de la capitale Damas.
« La défense aérienne de l'armée syrienne a repoussé une attaque de missiles du régime sioniste contre la banlieue de Damas, et a détruit la plupart des missiles », a-t-on appris ce dimanche 24 mars de l’agence de presse officielle syrienne, SANA.
« À la suite de l’attaque, plusieurs explosions ont secoué les environs de Damas », ajoute la même source.
Selon les médias syriens locaux, tôt dimanche, des avions militaires israéliens « ont mené une attaque aérienne depuis la direction du plateau du Golan occupé et ont ciblé plusieurs sites dans la campagne de Damas ».
Les rapports ajoutent que les défenses aériennes syriennes ont abattu la plupart des missiles. L'attaque n'a fait aucun blessé, mais des pertes matérielles ont été enregistrées.
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Alors que les médias syriens ont rapporté que l'attaque sioniste avait été repoussée, le quotidien israélien, The Jerusalem Post a prétendu que l'aviation israélienne avait ciblé une installation dans les montagnes de Qalamoun, dans le nord de Damas.
Les attaques aériennes du régime israélien surviennent alors que le gouvernement syrien a adressé des lettres aux Nations unies et au Conseil de sécurité, dans lesquelles il a condamné ces attaques avant d’appeler ces instances à mettre fin aux agressions du régime sioniste.
Israël mène souvent des frappes aériennes sur des installations militaires en Syrie, en particulier celles appartenant au groupe de résistance libanais Hezbollah.
Le Hezbollah a joué un rôle déterminant en soutenant l’armée syrienne dans sa lutte contre les terroristes soutenus par des entités étrangères.
Le régime de Tel-Aviv reconnaît rarement ses actions militaires sur les territoires syriens, ce qui est largement interprété comme une réaction instinctive au triomphe du gouvernement syrien sur le terrorisme.
Les récentes frappes surviennent dans un contexte de recrudescence des actes d'agression d'Israël contre la Syrie et de sa guerre génocidaire en cours contre les Palestiniens dans la bande de Gaza, qui a tué plus de 32 000 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.