Le chef du mouvement yéménite, Ansarallah souligne que Sanaa mènera des frappes et des opérations plus efficaces pour soutenir la population de Gaza.
Les capacités des forces armées yéménites se sont considérablement développées, comme en témoigne l'utilisation sans précédent de missiles balistiques pour frapper des navires de guerre, a déclaré le jeudi 21 mars le chef des comités populaires (Ansarallah) du Yémen, Abdelmalek al-Houthi.
Dans un discours sur les derniers développements au Yémen et dans la région, Abdelmalek al-Houthi a déclaré que malgré leurs capacités et leurs armes avancées, les États-Unis avaient échoué et qu’ils avaient admis leur incapacité à empêcher les opérations yéménites en soutien à la Palestine.
Il a révélé que 407 raids aériens et frappes navales avaient été menés par les États-Unis et la Grande-Bretagne contre le Yémen, dont 31 qu cours de cette semaine.
Sayyed al-Houthi a par ailleurs annoncé : « Les forces armées yéménites ont mené 479 opérations de soutien à la Palestine occupée depuis que le Yémen a rejoint les combats. Elles ont également réalisé cette semaine une nouvelle opération supplémentaire dans l'océan Indien. »
Abdelmalek al-Houthi a constaté que la baisse des allers et venues des navires britanniques, américains et israéliens dans les mers Rouge et d’Oman témoignait entre autres éléments du succès des forces yéménites.
Dans une autre partie de ses propos, Al-Houthi s'est arrêté sur l'énorme importance des attaques au missile contre Umm al-Rashrash (Eilat, ndlr) et l'océan Indien, notant que le moral de la marine américaine dans les cuirassés et les navires de guerre chargés de protéger l'occupation israélienne était faible et que les coûts de transport pour les navires ennemis dans la zone étaient multipliés par deux.
Il a souligné qu’après leur échec militaire, les ennemis du Yémen recherchaient des stratégies trompeuses et que cela était un signe clair de leur échec.
Al-Houthi a indiqué que les États-Unis essayaient d’impliquer d’autres pays pour réduire les coûts qu’ils supportaient eux-mêmes. Il a souligné qu’il s’agissait de la politique américaine dans tous les conflits, où Washington élabore un plan et laisse la liberté d'action à ses porte-paroles au Yémen et le financement à l'Arabie saoudite.
Le chef d’Ansarallah s’est référé au discours américain qui s’attaque constamment au Yémen pour exercer une pression économique et humanitaire afin de contraindre la Résistance de mettre un terme à ses opérations de soutien au peuple palestinien. Il a souligné que les médias faisaient partie de leur bataille contre le Yémen et le peuple palestinien.
Il a souligné que le peuple yéménite devait être pleinement conscient de la campagne médiatique menée par les Américains, les Israéliens et les Britanniques.
Al-Houthi a par ailleurs précisé que les pays arabes refusaient d'ouvrir des passages terrestres pour les combattants de la Résistance yéménite, qui tiennent à adhérer à la Résistance palestinienne et combattre l'occupation israélienne.
Le chef d'Ansarallah a poursuivi en disant qu'il n'était permis à aucun musulman d'être indifférent à l'injustice dont le peuple palestinien est la cible.
Le leader de la Résistance yéménite a affirmé : « Contourner les technologies américaines et israéliennes en matière de surveillance, de brouillage et d'interception signifie un progrès considérable des capacités militaires yéménites. Le Yémen continue de développer de plus en plus ses capacités et ses opérations sur le plan militaire. »
« Il existe, rappelle Abdelmalek al-Houthi, des projets d'une grande importance à l'avenir pour mener des frappes plus efficaces contre les ennemis du Yémen », souligne le responsable du gouvernement de Sanaa, affirmant en outre : « Tout ce que Sanaa peut faire, ce qu'elle a le droit de faire, elle le fera sans hésitation ni crainte des menaces ennemies. »
Le ministre yéménite des Affaires étrangères, Hisham Sharaf, a réitéré l’attachement du Yémen à sa position de soutien à la Palestine jusqu'à ce que cessent les massacres commis par l'occupation israélienne à Gaza.
Dans un message adressé au président du Conseil de sécurité des Nations Unies, Sharaf a tenu le régime israélien ainsi que les États-Unis et la Grande-Bretagne, pour responsables de la l’insécurité entourant la navigation dans la mer Rouge et le détroit de Bab el-Mandab.
Le plus haut diplomate yéménite a rappelé que la situation dans les mers Rouge et d'Oman et le golfe d'Aden était liée à la cessation de l'agression israélienne et à l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza.
« Le régime israélien poursuit ses crimes génocidaires contre les civils palestiniens dans la bande de Gaza, au milieu du silence honteux du Conseil de sécurité », a déploré le ministre yéménite regrettant que le Conseil de sécurité se soit écarté de ses devoirs et responsabilités et qu’il soit devenu un partenaire du chaos juridique sur la scène internationale.
