Au 163e jour de l'agression israélienne contre la bande de Gaza, les forces d'occupation ont commis un autre massacre à Deir al-Balah, entraînant le massacre d'un certain nombre de Palestiniens.
Le correspondant d'Al Mayadeen a rapporté ce dimanche à l'aube 17 mars qu'un certain nombre de Palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés à la suite du bombardement d’une maison du quartier de Bishara, dans la ville de Deir al-Balah, au centre de la bande de Gaza.
Les frappes aériennes israéliennes se sont intensifiées contre la ville de Gaza samedi soir, en se concentrant sur le bâtiment Nabil, dans la rue al-Jalaa, à l'ouest. Simultanément, les forces d'occupation ont mené une série de raids sur le camp d'al-Shati, également situé à l'ouest de la ville. Par ailleurs, un raid israélien a visé les environs du carrefour al-Ghafri.
Les médias locaux ont rapporté que des avions israéliens avaient ciblé les environs du rond-point de Koweït, situé au sud du quartier d'al-Zaytoun, et ont lancé des raids agressifs contre l'université d'al-Qods, dans le quartier d'al-Nasr.
La zone sud de la bande de Gaza a été frappée, plus précisément l'est de la ville de Khan Younès. Un raid israélien a visé les environs du rond-point d'al-Alam, situé dans la région orientale de Bani Suhaila.
Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) avertit que la malnutrition aiguë chez les enfants du nord de la bande de Gaza a doublé en seulement un mois.
Les habitants de Gaza connaissent une famine sans précédent. Selon les Nations unies, 2,2 millions de Palestiniens à Gaza – soit la quasi-totalité de la population – connaissent « une crise ou des niveaux d'insécurité alimentaire encore plus graves ». Un demi-million de personnes souffrent d’une insécurité alimentaire « catastrophique ».
Non seulement le peuple de Gaza est bombardé par l’armée israélienne, mais aussi certains Gazouis meurent à cause de la malnutrition et du manque d’eau.