Les Palestiniens se sont rassemblés vendredi 22 septembre près de la barrière séparant Gaza des territoires occupés. L'armée israélienne a déclaré que ses forces ont mené des attaques aériennes sur la bande de Gaza.
Les manifestants ont également exprimé leur solidarité avec les Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes alors que les actes de violence commis par les forces israéliennes et les colons sionistes contre les Palestiniens se multiplient.
Les forces israéliennes ont utilisé des balles réelles et des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. Ces derniers ont répliqué en lançant des ballons incendiaires vers les colonies israéliennes proches de Gaza, provoquant des incendies.
Les forces israéliennes ont ensuite mené des attaques aériennes et d'artillerie contre des positions de la résistance dans l'est de Gaza. Au moins un Palestinien a été blessé.
L'armée israélienne a déclaré qu'un drone avait touché deux postes militaires appartenant au mouvement de résistance palestinien Hamas, qui gouverne la bande de Gaza.
La radio Aqsa, affiliée au Hamas, a rapporté que plusieurs personnes avaient été blessées lors de ces frappes israéliennes.
Les Palestiniens de Gaza organisent depuis des jours des manifestations le long de la barrière de séparation contre le traitement réservé par le régime d'occupation aux prisonniers palestiniens et les visites provocatrices des colons dans l'enceinte de la mosquée Al Aqsa.
Vendredi, le ministère de la Santé à Gaza a déclaré que plus de 30 manifestants palestiniens avaient été blessés. Quelques jours auparavant, un manifestant a été tué par les forces sionistes.
Le Hamas a réagi à l'attaque israélienne. « C'est une agression continue et étendue contre tout notre peuple qui vise à briser sa volonté de résistance », a affirmé son porte-parole Abdel Latif al-Qanoua.
« Le peuple palestinien a le droit d'exprimer sa colère, de s'engager dans la Résistance sous toutes ses formes et d'utiliser tous les moyens à sa disposition contre l'occupation israélienne », a-t-il réitéré.
La violence du régime d'Israël contre les Palestiniens s'est intensifiée ces derniers mois sous le cabinet considéré comme le plus à droite. Plus de 200 Palestiniens ont été tués en martyr depuis le début de l’année dans les territoires palestiniens occupés.
Ce bilan indique que 2023 est déjà l’année la plus meurtrière pour les Palestiniens de Cisjordanie depuis que les Nations Unies ont commencé en 2005 à recenser les décès.
En 2022, 150 tués palestiniens ont été recensés, dont 33 mineurs, selon les Nations unies.