Le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Mohammad Reza Ashtiani, a déclaré que l'Iran était prêt à aider la Syrie à renforcer sa défense et sa puissance de dissuasion contre les États-Unis et Israël.
Lors d'une réunion ce samedi 16 mars à Téhéran avec son homologue syrien Ali Mahmoud Abbas, le général de brigade Ashtiani a mis en garde contre les complots des États-Unis et d'Israël visant à intensifier la crise en Asie de l’Ouest.
« Toute erreur stratégique et l'aventurisme des États-Unis et du régime sioniste déboucheront sur une aggravation de la situation dans la région », a-t-il averti.
Il a condamné les frappes aériennes israéliennes contre la Syrie et la violation de son intégrité territoriale. « Sous prétexte d’affronter l’axe de la Résistance, ce régime cherche à détruire les infrastructures telles que les aéroports, les ports, ainsi que les convois de carburant et de nourriture », ajoute le ministre iranien.
Selon le ministre iranien de la Défense, les attaques israéliennes sont enracinées dans la peur et les échecs de ce régime.
Il a souligné l'importance de renforcer la dissuasion pour contrer les attaques d'Israël et a noté que des mesures et des plans « nécessaires et urgents » sont à l'ordre du jour pour contrer l'agression du régime sioniste.
Le général de brigade Ashtiani a souligné que la présence militaire « illégitime, occupante et injustifiable » des États-Unis en Syrie est une violation flagrante des principes fondamentaux du droit international et de la Charte des Nations unies.
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« Les plans destructifs des États-Unis en Asie de l’Ouest, en particulier en Syrie, n’ont conduit qu’à l’instabilité, à l’insécurité et au déplacement de millions de Syriens », a-t-il dénoncé.
Le ministre iranien de la Défense a souligné la nécessité de renforcer la capacité de défense de la Syrie et de mettre en œuvre des accords bilatéraux à cet égard, affirmant que les deux pays devraient mener des consultations constantes compte tenu des évolutions de la région.
En allusion à la situation sensible et compliquée dans la région, il a affirmé que plus de 30 000 Palestiniens ont été tués et plus de 70 000 autres blessés lors de la guerre génocidaire menée par Israël contre Gaza au cours des cinq derniers mois.
Il a critiqué les Nations unies et le Conseil de sécurité pour ne pas avoir assumé leurs responsabilités envers les crimes de guerre et le génocide d'Israël à Gaza. Il a assuré que le régime sioniste ne parviendrait certainement pas à atteindre aucun de ses objectifs dans la bande de Gaza.
Le régime de Tel-Aviv a considérablement intensifié ses frappes contre la Syrie depuis octobre dernier.
Le gouvernement de Damas s'est plaint à plusieurs reprises auprès des Nations unies contre des attaques israéliennes. Il a exhorté le Conseil de sécurité à prendre des mesures contre les crimes du régime de Tel-Aviv. Ses revendications sont restées lettre morte.
Toujours lors de cette réunion, le ministre syrien de la Défense a indiqué que les évolutions que traversent Gaza et le massacre du peuple innocent palestinien révélaient la fragilité de la puissance d'Israël et la nature hypocrite des États-Unis et de l'Occident.
M. Abbas a ajouté que le régime d’infanticide israélien avait aggravé les tensions dans la région, en particulier en Syrie et au Liban, après avoir échoué à atteindre ses objectifs à Gaza et utilisé comme prétexte le soutien du front de résistance et de l’Iran au peuple palestinien opprimé.
Il a estimé que la présence américaine en Syrie était « illégale et vise à faire de ce pays une base destinée à soutenir des groupes séparatistes et terroristes ».
« La résistance et une coopération renforcée en matière de défense entre Téhéran et Damas sont les meilleurs moyens pour faire face aux ennemis, » a-t-il conclu.
