Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a supervisé des exercices de parachutistes, exhortant l'armée nationale à se préparer à la guerre.
Le dirigeant nord-coréen a souligné le vendredi 15 mars l’importance de « l’application de méthodes d’entraînement réalistes et scientifiques » pour « atteindre une efficacité de combat maximale sur les champs de bataille, comme l’exige la guerre moderne ».
Kim s'est dit satisfait de l'état de préparation des troupes nord-coréennes et a ordonné une formation pour faire face à toutes sortes de topographies, de conditions météorologiques, de temps et aux conditions les plus sévères, a rapporté KCNA.
Les exercices militaires nord-coréens ont lieu après les exercices annuels conjoints impliquant la Corée du Sud et les États-Unis qui se sont terminés plus tôt cette semaine.
Le dirigeant nord-coréen a également fait preuve d'une « grande satisfaction » alors que ses soldats aéroportés « ont immédiatement pris en charge les principales cibles militaires ennemies simulées », a indiqué KCNA.
Les troupes ont démontré « leur parfaite capacité de combat pour occuper d'un seul coup la région ennemie une fois l'ordre donné », ajoute le communiqué.
Lire plus: En cas de guerre, la Corée du Nord devra anéantir l’ennemi (Kim)
Le rapport de samedi sur les exercices des troupes nord-coréennes intervient quelques jours seulement après que Pyongyang a annoncé que Kim avait testé un « char de combat principal d'un nouveau type » utilisé pendant la guerre, qu'il a décrit comme « le plus puissant au monde ».
Plus tôt cette semaine, Washington et Séoul ont terminé leurs exercices annuels à grande échelle Freedom Shield – impliquant, entre autres, des exercices d'interception de missiles et d'assaut aérien – avec le double du nombre de soldats participants par rapport à 2023.
Lire aussi: La Corée du Nord dévoile un nouveau "sous-marin nucléaire d'attaque"
Les exercices militaires conjoints des États-Unis et de la Corée du Sud ont suscité de sévères critiques de la part de Pyongyang, qui a dénoncé ces exercices comme des « répétitions en vue d’une invasion contre la Corée du Nord ».
En début de semaine, le ministre sud-coréen de la Défense, Shin Won-sik, a visité le Quartier général du commandement de guerre spécial de l'armée lors des exercices Séoul-Washington.
« Si Kim Jong-un mène la guerre, vous devriez devenir l'unité de guerre spéciale la plus puissante au monde, capable d'éliminer rapidement le leadership de l'ennemi », a affirmé Shin lors de la visite.
Depuis le début de l'année, Pyongyang a déclaré la Corée du Sud son « ennemi principal », et a menacé d'entrer en guerre avec Séoul pour « ne serait-ce que 0,001 mm » d'infraction territoriale.