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Zoom Afrique du 9 mars 2024

Les titres de la rédaction :

  • Sénégal : les ressources minérales de la mine d’or Mako ont augmenté de 37 % en 2023
  • Zimbabwe : NetOne annonce des projets pour renforcer sa compétitivité sur le marché télécoms national
  • Côte d'Ivoire : le Japon octroie 17 millions $ en soutien au développement du terminal céréalier du port d’Abidjan
  • Guinée : Diaouné Agro-Industrie envisage d’investir 11 millions $ dans une usine de transformation d’anacarde

 

Les analyses de la rédaction :

1. Tchad : la France a-t-elle réellement sa place ?

Après sa perte d’influence au Burkina-Mali-Niger, la France veut à tout prix garder sa présence au Tchad. 

L’armée française restera au Tchad, a affirmé jeudi 7 mars à N’Djamena l’envoyé d’Emmanuel Macron pour l’Afrique, faisant part au passage de « l’admiration » de la France au président et chef de l’État depuis trois ans, le général Mahamat Idriss Déby Itno, pour son processus de transition.

« Il faut rester et bien sûr nous resterons », a déclaré, devant la presse présidentielle seule conviée, Jean-Marie Bockel, « envoyé personnel » du président français, chargé de discuter des nouvelles formes de la présence militaire française sur le continent, que Paris compte nettement réduire.

« Le président Macron m’a demandé de travailler [avec N’Djamena] à une adaptation, à une évolution de notre dispositif de manière à mieux l’adapter […] aux enjeux militaires et sécuritaires de la région », a poursuivi Jean-Marie Bockel après un entretien avec le général Déby Itno.

Mais est-ce ce que souhaite le peuple tchadien ?

Bien sûr que non.

Au Tchad, des voix s’élèvent contre la présence militaire française. Sur les réseaux sociaux, il y a un mois de cela, un appel a été lancé pour le départ des troupes françaises du pays. Les jours de l’armée française sont comptés au Tchad. Après avoir été chassée du Mali, du Burkina Faso et du Niger, l’armée française est déjà en difficulté au Tchad, dernier bastion de sa présence au Sahel. Dans un communiqué signé par plusieurs organisations de la société civile et partis politiques, le retrait des soldats français a été réclamé. Pour les initiateurs de cette demande, la France par sa présence soutient le régime militaire de Mahamat Idriss Déby. 

En cas de départ du Tchad, la France aura quitté toute la région du Sahel où elle était présente dans le cadre de la soi-disant lutte contre le terrorisme.

La France est totalement déchue. Elle n’a plus aucune place au Sahel. Il est certain que ces appels lancés s’amplifieront dans l’avenir proche et Deby sera obligé de se soumettre aux exigences de son peuple.

2.Mali : le colonel Assimi Goïta reçoit les vœux du corps diplomatique

Le président de la Transition du Mali, le colonel Assimi Goïta, chef de l’État, a accueilli le jeudi 7 mars 2024, les représentants diplomatiques, consulaires et des organisations internationales au Palais de Koulouba, à l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux du Nouvel An. Ahmad Abdou Rahamane Al-Senaidi, vice-doyen du corps diplomatique et ambassadeur de l’État du Qatar au Mali, a pris la parole pour souhaiter ses meilleurs vœux de paix, de prospérité et de solidarité au président de la Transition, ainsi qu’à toute la nation malienne. Il a exprimé sa gratitude pour le leadership du président durant cette période de Transition délicate, saluant le courage et la résilience du peuple malien. Le vice-doyen du corps diplomatique a souligné les avancées notables du Mali dans la lutte contre le terrorisme et l’amélioration de la sécurité. Toutefois, il a reconnu l’existence de défis tels que le trafic de drogue, la migration irrégulière et les crises humanitaires. Le discours s’est conclu sur une note d’espoir et de fraternité, réaffirmant le soutien du corps diplomatique au Mali. De son côté, le président Goïta a mis en avant les efforts intenses déployés par le Mali pour relever ses défis sécuritaires, diplomatiques et de développement par des moyens propres, tout en préservant sa souveraineté nationale. Il a insisté sur l’importance de la solidarité régionale dans le combat contre le terrorisme et la promotion de solutions locales pour la paix et le développement. Le président de la Transition du Mali a enfin appelé à une coopération internationale basée sur le respect mutuel et les intérêts communs, encourageant un engagement continu et respectueux.

3. Le marché sud-africain de l’énergie solaire photovoltaïque devrait devenir l’un des plus importants au monde en 2023

Le marché sud-africain de l’énergie solaire PV se développe malgré la prédominance du charbon. Cette expansion est due à une adoption croissante de l’énergie solaire dans les secteurs commercial et industriel, en raison notamment de l’impact des délestages sur leurs activités. Les perspectives du marché mondial de l’énergie photovoltaïque de BloombergNEF (BNEF) pour le premier trimestre 2024 prévoient que l’Afrique du Sud sera le dixième marché mondial de l’énergie photovoltaïque cette année. Cela grâce notamment aux différents dispositifs gouvernementaux mis en place pour accélérer le développement des énergies renouvelables. Depuis 2023, en effet le portefeuille de projets solaires enregistrés auprès du régulateur national, le National Energy Regulator of South Africa, s’élève à 4,3 GW, selon le portail de données de SAPVIA, l’Association sud-africaine de l’industrie photovoltaïque. Pour cette année 2024, BNEF maintient une prévision de construction pour l’Afrique du Sud de 4 GW à 4,5 GW, pour atteindre une capacité cumulée d’environ 36 GW en 2030. L’entrée de l’Afrique du Sud dans le cercle des grands producteurs d’énergie solaire est un symbole très important, dans le sens où la majorité des pays africains, malgré un important potentiel, affichent des capacités installées extrêmement faibles.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV