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Génocide à Gaza : l’Iran exige le retrait d’Israël de l’organisme des droits des femmes de l’ONU

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les personnes en deuil réagissent lors des funérailles des Palestiniens tués lors d'une frappe israélienne contre la bande de Gaza. ©NYT

La mission permanente de l'Iran auprès des Nations Unies a appelé à l'éviction d'Israël de l'organisme des Nations Unies chargé des droits des femmes, citant le meurtre par le régime de milliers de femmes palestiniennes lors de frappes incessantes contre la bande de Gaza.

« À l’occasion de la Journée internationale de la femme, l’autonomisation des femmes et le renforcement de leurs droits nécessitent de s’attaquer aux injustices. Plus de 9 000 femmes palestiniennes ont été tuées par le régime israélien au milieu de l'inaction de la Commission de la condition de la femme de l'ONU », a déclaré la mission dans un message publié jeudi soir 7 mars sur la plateforme du réseau X.

« Empêchez le régime sioniste occupant d'occuper les sièges de l'ONU », a-t-elle déclaré, utilisant également le hashtag « #RemoveIsraelfromUNCSW ».

Cette demande est intervenue alors que le monde célèbre la Journée internationale de la femme sous le thème « Investir dans les femmes : accélérer le progrès », le 8 mars.

Le ministère de la Santé de Gaza a annoncé jeudi, à la veille de la Journée internationale de la femme, que l'armée israélienne avait tué près de 9 000 femmes palestiniennes au cours de son attaque dévastatrice contre l'enclave.

« Le silence de la communauté internationale a contribué au génocide des femmes palestiniennes », a déclaré le porte-parole du ministère de la Santé, Ashraf al-Qudra. Il a ajouté que « 60 000 femmes enceintes à Gaza souffrent de malnutrition, de déshydratation et d’un manque de soins de santé appropriés ».

Qudra a noté que les femmes palestiniennes, en particulier à Gaza, connaissent la pire catastrophe humanitaire « de meurtres, de déplacements, d'arrestations, de fausses couches, d'épidémies et de morts de faim résultant de l'agression israélienne ».

Il a exhorté les Nations Unies à œuvrer pour « un arrêt immédiat de l'agression et du génocide du régime israélien » et a également appelé « les organisations internationales de femmes à mobiliser leurs efforts pour mettre fin à l'agression israélienne » contre Gaza.

Plus tôt, le ministère de la Santé de Gaza avait déclaré que les femmes enceintes de la bande de Gaza manquaient également de soins de santé appropriés.

Il a ajouté que les femmes représentent 49 % de la population de la bande de Gaza, la plupart étant en âge de procréer, avec environ 5 000 femmes qui accouchent chaque mois dans des conditions difficiles, dangereuses et insalubres en raison des bombardements et des déplacements.

Au moins 30 800 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tués et 72 043 autres blessés depuis que la guerre génocidaire d'Israël a éclaté à la suite de l’opération Tempête d’Al-Aqsa menée par des mouvements de résistance basés à Gaza le 7 octobre 2023.

La campagne militaire israélienne a ravagé de vastes étendues de la bande de Gaza, détruit des hôpitaux et déplacé une grande partie de la population de 2,4 millions d’habitants dans la « plus grande prison à ciel ouvert » du monde.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV