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Le président de la FNSEA annonce de nouvelles actions d’agriculteurs en colère

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Arnaud Rousseau, président de la FNSEA. ©SIPA

Tant que les mesures annoncées par l’exécutif ne seront pas concrétisées, les agriculteurs n’entendent pas relâcher la pression sur les politiques et mèneront des actions localisées, annonce le président de la FNSEA dans un rapport publié ce dimanche 3 mars sur Le Figaro.

Les agriculteurs entendent poursuivre « des actions sur le terrain », a affirmé ce 3 mars le patron du syndicat agricole FNSEA majoritaire en France, première puissance agricole européenne, au dernier jour d’un Salon de l’agriculture marqué par la colère du secteur en Europe et au-delà.

« Les braises sont brûlantes, rien n’est fini », assène Arnaud Rousseau. Pour le président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), la colère agricole n’est pas près de retomber.

Et d’ajouter : « Toutes les mesures mises sur la table par l’exécutif n’auront suffi à l’éteindre. On a besoin de réalisations concrètes. Le sujet est de rendre concrètes les annonces faites ».

Il y a des choses pas très claires en termes de simplification des normes et une forme de cacophonie sur le Green Deal. Alors tant que l’on n’a pas de réponse claire, rien ne retombe », martèle-t-il.

Avant de mettre en garde : « Pensez que tout s’arrêtera d’ici le rendez-vous avec le président français dans une quinzaine de jours est une erreur. Ce ne sera pas le cas ».

À l’instar de leurs confrères européens qui ont manifesté en Espagne, en Allemagne, en Grèce ou encore en Pologne, les agriculteurs français protestent contre une concurrence qu’ils jugent déloyale de la part des pays hors de l’UE, qui ne sont pas soumis aux mêmes règles, et contre une bureaucratie et des normes qu’ils estiment trop lourdes, selon un rapport publié ce dimanche.

Ils dénoncent aussi les prix d’achat trop bas de leur production dans le cadre de la Politique agricole commune (PAC) et un manque d’aides au secteur.


Sous la pression des agriculteurs, l’exécutif européen a formulé récemment des propositions pour alléger les contraintes réglementaires sur les agriculteurs et répondre à leurs revendications comme l’assouplissement des exigences sur les prairies, des simplifications administratives et la réduction des visites de contrôle, indique un article de RT France.

Depuis le début de la crise, en janvier, le gouvernement français a promis plus de 400 millions d’euros d’aides d’urgence, le renforcement des lois pour protéger le revenu des agriculteurs ou encore de porter l’agriculture au rang d’« intérêt général majeur ».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV