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Le Hezbollah a démantelé un groupe armé néerlandais dans une banlieue de Beyrouth

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Des soldats israéliens à la frontière avec le Liban aux côtés d'un drapeau du Hezbollah, près du village de Mays al-Jabal, à la frontière sud du Liban. © AP

Le Hezbollah a démantelé un groupe armé néerlandais dans une banlieue de Beyrouth, la capitale libanaise, au milieu des tentatives faites par les agences de renseignement étrangères pour recueillir des informations menant à l'assassinat des membres du mouvement de résistance libanais.

Al-Akhbar a publié l'information le samedi 2 mars, affirmant que les membres du groupe avaient été arrêtés mercredi dernier.

Le journal libanais décrit les personnes arrêtées comme un groupe de six individus armés en possession de munitions et d'équipements militaires.

Le journal cite des sources selon lesquelles les membres du groupe sont tous néerlandais et qu’ils ont été envoyés au Liban pour simuler l'évacuation de ressortissants néerlandais.

Le gouvernement néerlandais a affirmé se méfier d’une exacerbation du conflit actuel entre le Hezbollah et le régime israélien, qui a commencé après le déclenchement de la guerre génocidaire du régime dans la bande de Gaza le 7 octobre.

Selon le journaliste libanais Hassan Illaik, le groupe armé n'a toutefois pas coordonné la prétendue opération de simulation avec l'ambassade des Pays-Bas à Beyrouth.

Il a ajouté : « on dit que les membres du groupe néerlandais avaient commencé leurs opérations à partir de Kaslik, une ville côtière au nord de Beyrouth, « au lieu de l'ambassade ou d'un lieu attaché à l'ambassade ».

« L'ambassadeur des Pays-Bas au Liban s'est rapidement rendu au ministère des Affaires étrangères pour faire pression sur l'appareil diplomatique du Pays des Cèdres afin qu'il fasse libérer ces suspects», a noté Illaik.

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Et ce, alors que le groupe armé a gravement violé la loi libanaise en créant une « menace importante pour la sécurité ». », a-t-il déclaré.

Le rapport a été publié juste au moment où l'appareil d'espionnage du régime israélien et nombre des services de renseignements de ses alliés tentent de recueillir des informations qui pourraient potentiellement aider à l’assassinat des membres du Hezbollah et d’autres mouvements de résistance dans la région. 

Le 8 janvier, un haut commandant du Hezbollah libanais a été assassiné lors d’une frappe aérienne israélienne sur le sud du Liban.​Wissam Hassan al Tawil a été tué lorsque la frappe a touché le véhicule qui le transportait dans le village de Khirbet Selm.

Plus tôt ce mois-là, le régime usurpateur sioniste a assassiné Saleh al-Arouri, un haut dirigeant du mouvement de résistance, Hamas, basé à Gaza, lors d'une frappe de drone contre le quartier de Dhahiyeh à Beyrouth.

Le Hezbollah a averti le régime que de tels assassinats ciblés ne resteraient pas sans réponse. Il a également fortement mis en garde Tel-Aviv contre une guerre totale contre le Liban.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV