Le Jihad islamique palestinien affirme que les États-Unis sont responsables de l’aggravation des tensions en Asie occidentale et du génocide perpétré par Israël contre les Palestiniens dans la bande de Gaza.
Le porte-parole du Jihad islamique de la Palestine, Mohammad al-Hajj Moussa, a fait ces remarques ce lundi 26 février alors que le régime occupant poursuit sa guerre dévastatrice contre la bande de Gaza assiégée et que Washington continue de mettre son veto aux résolutions de cessez-le-feu humanitaire au Conseil de sécurité de l’ONU.
Il a déclaré que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu voulait rejeter la faute sur la Résistance palestinienne pour le manque de progrès dans les négociations de trêve.
« Cependant, a-t-il ajouté, les progrès réalisés par la Résistance palestinienne contredisent les mensonges de Netanyahu. »
« Washington est responsable de la poursuite des tensions et du conflit dans la région », a déclaré le porte-parole du Jihad islamique, soulignant que le monde ne doit pas écouter la rhétorique des États-Unis sur le régime d’après-guerre à Gaza.
Les États-Unis veulent qu’une Autorité palestinienne réformée gouverne Gaza après l’offensive dévastatrice d’Israël, un acte d’ingérence flagrante dans les affaires intérieures des Palestiniens.
Toujours dans ses remarques, al-Hajj Moussa a mis en garde contre un horrible carnage à Rafah en cas d'une invasion terrestre israélienne contre cette ville surpeuplée du sud de Gaza.
« Ce que Netanyahu n’a pas pu réaliser dans le nord et le centre de la bande de Gaza ne sera pas possible à Rafah », a-t-il affirmé.
Israël a lancé sa guerre brutale contre Gaza, soutenue par les États-Unis, le 7 octobre 2023 après que le groupe de résistance palestinien Hamas a mené l’opération Tempête d’Al-Aqsa contre l’entité usurpatrice en représailles à ses atrocités accrues contre le peuple palestinien.
Cependant, près de cinq mois après le début de l’attaque, le régime occupant n’a pas réussi à atteindre ses objectifs de « détruire le Hamas » et de libérer les prisonniers israéliens, bien qu’il ait tué au moins 29 692 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, et blessé 69 879 autres.
