Lors de son entretien téléphonique avec son homologue turc, le président de la RII déclare que les Etats-Unis n'ont aucun droit d'intervenir dans le processus décisionnel sur l'avenir des Palestiniens.
Le président iranien, Ebrahim Raïssi, a déclaré qu’en tant que complices des crimes du régime israélien contre la population gazaouïe, les États-Unis n’avaient aucun droit de participer à un quelconque processus décisionnel concernant les Palestiniens.
Le président iranien a fait cette remarque lors d'un appel téléphonique dimanche 26 novembre avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan.
Au cours de la conversation téléphonique, Raïssi a souligné que les États-Unis sont « le tueur du peuple de Gaza » et que toute intervention américaine dans la détermination du statut future du territoire palestinien « signifierait la poursuite des crimes de ce pays contre les Palestiniens ».
Soulignant que les Américains étaient complices des « crimes horribles et du massacre du peuple opprimé de Gaza par le régime sioniste », le président iranien a déclaré que les États-Unis n'avaient aucune crédibilité auprès de l'opinion publique des nations du monde entier.
« Les Américains n'ont pas le droit d'intervenir dans un quelconque processus décisionnel concernant la population de Gaza et toute mesure qu'ils prendront à cet égard est vouée à l'échec », a déclaré Raïssi.
Il a ajouté : « La population de Gaza doit [avoir le droit de] prendre des décisions sur l’avenir de Gaza par l’intermédiaire du Hamas, en tant que gouvernement légitime et légal de ce territoire, qui a été élu par le vote du peuple. »
Le mouvement de la résistance islamique de la Palestine (Hamas) a été élu par la population de Gaza pour former un gouvernement lors d'un vote populaire en 2006, organisé un an après que le régime israélien a été contraint de se retirer du territoire.
Suite à la récente guerre dévastatrice du régime contre Gaza, certains responsables américains ont suggéré qu'après la guerre, le territoire ne soit pas gouverné par le Hamas.
Près de 15 000 Palestiniens ont été tués dans le dernier acte d'agression d'Israël contre Gaza, lancé grâce au soutien militaire et politique inébranlable des États-Unis.
Dans une autre partie de ses remarques, le président iranien a évoqué les liens de l’Iran avec la Turquie, les qualifiant de « amicales, historiques et fondées sur le bon voisinage ainsi que sur les valeurs religieuses et les intérêts communs des deux nations ».
De son côté, Erdogan a qualifié les relations bilatérales de « appropriées et constructives » et a appelé à les porter à un niveau désormais « excellent et exceptionnel ».