Malgré le silence imposé aux médias israéliens, de nouvelles informations émergent parfois du champ de bataille n'annoncent rien de prometteur selon, Itzhak Brik.
Le général de division israélien, Itzhak Brik, aujourd'hui à la retraite, a révélé de nouvelles informations sur le désordre total dans l'armée israélienne à Gaza, informations cachées au public par les médias et le cabinet de Netanyahu.
Brik, un important analyste militaire en Israël, qui a occupé diverses fonctions militaires dans le passé et est maintenant membre de l'Institut international de lutte contre le terrorisme de l'Université Reichman d'Israël, à Herzliya, a parlé au quotidien israélien Maariv de l'état de l'armée du régime israélien.
« Il y a un désordre total. L’équipement, la logistique, la nourriture et tout ce qui est nécessaire pour avancer ne fonctionnent pas, car l’armée a tout privatisé au profit d’entreprises privées », a déclaré Brik.
« Il n’y a personne pour réparer les chars immédiatement. Des dizaines de chars sont bloqués jusqu'à ce qu'ils soient retirés. Bien sûr, les médias n’en parlent pas, mais ces choses-là ne fonctionnent pas », a-t-il ajouté.
Le général à la retraite a ajouté que bien qu’il ait tenté d’aborder la question avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, les membres de son cabinet « ne voulaient pas entendre la vérité et l’ont donc éloigné de moi ».
« Je lui ai dit : "Laissez-les s’entraîner et s’équiper car pour le moment, c’est le public qui achète le matériel". » Heureusement, (Netanyahu) l’a écouté, a téléphoné au ministre de la Défense et a gelé l’entrée à Gaza pendant deux semaines.
Selon Maariv, malgré les affirmations de Brik, le retard dans l’invasion terrestre de Gaza, qui a de toute façon horriblement mal tourné, était le résultat de la crainte que la Résistance palestinienne soit bien préparée à ce scénario.
Selon le porte-parole des Brigades al-Qassam, Abou Obeida, la branche militaire du Hamas a détruit à elle seule plus de 1 100 véhicules militaires israéliens. La grande majorité des équipements détruits, près de 1 000, sont des chars Merkava.
« Je lui ai dit que l'armée n'était pas prête à entrer en guerre immédiatement parce qu'il y a des soldats qui ne se sont pas entraînés depuis cinq ans et qu'il y a une pénurie d'équipement », a déclaré Brik, cité par Maariv.
Par ailleurs, les Brigades Al-Qods et d’autres groupes de résistance ont également détruit un grand nombre d’armes israéliennes, en plus de tuer et de blesser des milliers de soldats.
Les analystes militaires suggèrent que les malheurs militaires d’Israël à Gaza s’aggravent parce qu’un retrait immédiat serait considéré comme une défaite pure et simple, tandis que la prolongation de la guerre signifierait des pertes militaires encore plus importantes.
Selon le ministère de la Santé de Gaza, 29 606 Palestiniens ont été tués et 69 737 blessés lors du génocide israélien en cours à Gaza qui a débuté le 7 octobre.
En outre, au moins 7 000 personnes sont portées disparues, présumées mortes sous les décombres de leurs maisons dans toute la bande de Gaza.
Les organisations palestiniennes et internationales affirment que la majorité des personnes tuées et blessées sont des femmes et des enfants.
L'agression israélienne a également entraîné le déplacement forcé de près de deux millions de personnes de toute la bande de Gaza, la grande majorité des déplacés étant forcés de se réfugier dans la ville densément peuplée de Rafah, au sud, près de la frontière avec l'Égypte – dans ce qui est devenu le plus grand exode massif de Palestine depuis la Nakba de 1948.
