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L’Oman appelle la CIJ à enquêter sur la violation du droit des Palestiniens à l’autodétermination

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Abdullah bin Salim bin Hamad Al-Harthi, ambassadeur d'Oman, assiste aux audiences sur la procédure consultative de la CIJ sur les conséquences juridiques de l’occupation des territoires palestiniens par Israël, le 23 février 2024. (Photo via Anadolu)

Le représentant d'Oman auprès de la Cour internationale de justice (CIJ), Abdullah bin Salim bin Hamad Al-Harthi, a souligné vendredi 23 février que son pays appelait la CIJ à plaider pour l’examen de la violation du droit du peuple palestinien à l’autodétermination, un droit reconnu par le consensus international.  

Il a appelé le régime israélien à mettre immédiatement fin à toutes ses actions violant le droit du peuple palestinien à l’autodétermination.

« Cela fait 75 ans que les Palestiniens vivent sous l’occupation et subissent l’oppression et l’humiliation. Aujourd'hui, le monde est témoin de l’un des pires crimes perpétrés dans la bande de Gaza », a-t-il souligné. 

Rappelant que la communauté internationale n'avait pas réussi à aider les Palestiniens à réaliser leurs aspirations à un État indépendant, Al-Harthi a noté que les colonies israéliennes étaient « conçues pour perpétuer l'occupation et la rendre permanente » et qu'elles étaient illégales en vertu de l'article 49 de la Quatrième Convention de Genève.

La Cour internationale de Justice (CIJ), organe judiciaire principal de l'Organisation des Nations Unies a débuté, lundi 19 février, des audiences publiques sur la demande d'avis consultatif sur les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d'Israël dans le territoire palestinien occupé, y compris Qods-Est, au Palais de la Paix, à La Haye, où elle a son siège. 

Plus de 50 pays feront des plaidoiries lors d’auditions qui devraient se poursuivre jusqu'au 26 février concernant les pratiques israéliennes dans les territoires occupés.

Mardi, le deuxième jour de l’audience, l’ambassadeur de l’Afrique du Sud dans les Pays-Bas, Vusimuzi Madonsela, a souligné : « Le système d’apatride mis en place par le régime israélien contre les Palestiniens dépasse même les crimes perpétrés contre les Africains du Sud en 1994. »

En outre, le représentant omanais a mis en garde contre la modification de la composition démographique des territoires palestiniens, notant : « Le fait d’expulser des Palestiniens de leurs territoires et de les remplacer par les colons israéliens constitue une violation flagrante des Conventions de Genève. »

Il a ajouté que la colonisation, l’annexe des territoires palestiniens et leur déplacement forcé poursuivaient des objectifs d’occupation à long terme. La continuation de l’occupation et la négation du droit du peuple palestinien à l’autodétermination sont légalement injustifiables.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV