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Guerre à Gaza : l'Afrique du Sud et Algérie dénoncent les crimes d'Israël devant la CIJ

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L’Afrique du Sud et l’Arabie saoudite ont dénoncé devant la CIJ l’approche « raciste » d'Israël. (Archives)

Au deuxième jour de l’audience sur la guerre à Gaza à la CIJ, le représentant sud-africain a déclaré que les crimes odieux commis par le régime sioniste étaient pire que l'apartheid, mettant l’accent sur la nécessité de poursuivre les auteurs. 

« Les crimes et les attaques perpétrées par le régime (sioniste) à Gaza vont à l'encontre du droit international », a déploré le représentant sud-africain à la Cour internationale de Justice mardi.

« Il faut permettre aux Palestiniens d’exercer leur droit à l’autodétermination », a-t-il souligné.  

Le représentant sud-africain a ajouté que les complices des crimes du régime sioniste devaient eux aussi être tenus responsables et jugés, indiquant : « Les Palestiniens sont détenus de manière illégale, ce qu'on appelle la détention administrative. »

Le représentant saoudien, Ziad ben Maashi Al-Attiyah, a quant à lui déclaré : « Israël n'a pas l'intention de parvenir à un processus de négociation. »

« Ce qui est décevant, ce sont les déclarations des dirigeants israéliens sur leur intention de procéder à un nettoyage ethnique et à une migration forcée », a-t-il dénoncé.

« Je réitère notre position : si ce tribunal refuse de traiter cette question, cela signifie que la structure qui soutient les pays perdra sa crédibilité », a-t-il averti.  

« L’acharnement d’Israël sur Qods comma sa capitale unifiée n’est pas compatible avec le droit des Palestiniens à décider de leur propre destin et à former leur propre État indépendant », a poursuivi le représentant saoudien.

Ziad ben Maashi Al-Attiyah, a appelé la CIJ à déclarer illégale l'occupation des terres palestiniennes par Israël.

Le représentant de l'Algérie auprès de la Cour internationale de Justice, Ahmed Laraba, a pour sa part déclaré que les actions de l'occupation avaient détruit les territoires palestiniens, malgré les décisions prises pour mettre fin à l'agression.

Dans sa demande, Laraba a mis l’accent sur les conséquences juridiques des actions d'Israël dans les territoires palestiniens : « Israël étend délibérément l'occupation et crée un environnement pour garantir sa survie dans les territoires palestiniens. »

« Les actions des occupants dans la bande de Gaza et en Cisjordanie témoignent de la violation flagrante du droit international et leurs politiques ont des conséquences juridiques qui affectent tous les pays et les Nations unies », a affirmé le représentant algérien.

Il a par ailleurs exprimé ses vives inqiétudes quant à la possibilité du massacre des Palestiniens en cas d'attaque terrestre des forces d'occupation israéliennes sur la ville de Rafah.

L’équipe juridique néerlandaise a déclaré : « Israël ne peut pas exercer sa souveraineté sur les territoires palestiniens ni annexer les territoires occupés. »

« Les occupants ne doivent pas expulser ni transférer une partie de la population des territoires où ils se trouvent, et si cela se produit, c'est un crime de guerre, le droit à l’autodétermination s’applique aux personnes sous occupation », a précisé l’équipe juridique néerlandaise.

Ce mardi 20 février,  la Cour suprême internationale (CIJ) tient sa deuxième journée d'audience dans l’affaire sur les conséquences juridiques de l'occupation de la Cisjordanie et de Qods-Est par le régime sioniste.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV