Le deuxième plus grand hôpital de la bande de Gaza a été complètement hors service, a déclaré, dimanche 18 février, le porte-parole du ministère de la Santé de Gaza.
Dans une interview avec l’agence de presse Palestine Al-Youm, le porte-parole du ministère de la Santé de Gaza, Ashraf al-Qudra a fait savoir qu’il n'y avait que quatre équipes médicales, soit 25 personnes, pour s'occuper des patients à l'hôpital Nasser, dans la ville méridionale de Khan Younès.
Il a poursuivi que la mise hors service de l’hôpital Nasser était une condamnation à mort pour des centaines de milliers de citoyens et de personnes déplacées dans la région de Khan Younès et de Rafah, arguant que le complexe médical est considéré comme l’épine dorsale des services de santé dans le sud de Gaza.
Les soldats sionistes, dans un acte atroce et inhumain, ont détenu le personnel médical de l'hôpital Nasser de Khan Younès pendant de longues heures et ont procédé à l'interrogatoire.
Ashraf al-Qudra a également fermement dénoncé le traitement inhumain infligé par les soldats israéliens qui ont fouillé à nu des médecins et des personnels soignant de l'hôpital Nasser.
Plus encore, ajoute-t-il, le régime israélien a saisi le convoi humanitaire tout juste avant son entrée dans le complexe médical Nasser, où il ne reste que 120 patients, dont certains ont besoin des soins intensifs.
Et de poursuivre : « Le régime sioniste a arrêté un grand nombre de personnel médical, de réfugiés et de patients à l'hôpital Al-Amal, ils ont également visé les ambulances et récupéré les clés d'autres voitures afin qu'elles ne puissent pas être utilisées. »
Auparavant, Tedros Adhanom Ghebreyesus, chef de l'Organisation mondiale de la Santé, avait déclaré que le complexe médical Nasser, ayant fait l’objet des bombardements sans cesse du régime sioniste, n'était plus en mesure de fournir des services.
Il a souligné que l'armée sioniste n'autorisait pas les groupes de l'Organisation mondiale de la Santé à entrer pour évaluer l'état des patients et vérifier les besoins médicaux.
Adhanom Ghebreyesus a précisé qu'environ 200 patients étaient hospitalisés à l'hôpital Nasser et que 20 d'entre eux devaient être transférés vers d'autres hôpitaux.