L'ancien chef de Human Rights Watch soutient le boycott économique d'Israël et insiste sur la nécessité de mettre fin à l'invasion israélienne de Rafah.
L'ancien directeur de Human Rights Watch (HRW), Kenneth Roth, a plaidé pour un boycott économique d'Israël à l'échelle internationale et a souligné la nécessité de mettre un terme aux attaques israéliennes contre Rafah, située le long de la frontière avec l'Égypte, lors d'un entretien avec l'agence de presse Anadolu.
Il a appelé à une pression internationale pour mettre fin à l'aide militaire et aux ventes d'armes au régime israélien.
« Israël doit fournir des informations à la Cour d'ici le 23 février. On ne sait pas clairement comment ils vont se défendre car ils ne se sont pas soumis à la décision de la Cour jusqu'à présent », a déclaré Roth, faisant référence à une directive de la Cour internationale de Justice (CIJ) publiée le 26 janvier.
L’arrêt de la Cour ordonne à Israël de mettre en œuvre rapidement des mesures efficaces pour faciliter la fourniture des services et de l'aide humanitaire à la population de la bande de Gaza.
Les États-Unis préparent une nouvelle livraison d’armes à Israël
Les États-Unis suivent toujours une politique de deux poids deux mesures envers l'Asie de l'Ouest. D'une part, l'administration Biden se prépare à fournir des bombes et des armes supplémentaires à Israël et de l'autre, elle parle de ses « efforts continus pour faciliter un cessez-le-feu à Gaza », selon des sources citées par le Wall Street Journal.
Un responsable américain, cité par le journal, a indiqué que la proposition faisait actuellement l'objet d'un examen administratif interne et pourrait subir des modifications avant d'être soumise aux chefs des comités du Congrès pour approbation.
L’évaluation des Américains affirme qu’il n'y a « aucune préoccupation en matière de droits de l'homme » associée à l'accord, prétendant qu'« Israël prend des mesures efficaces pour prévenir les violations flagrantes des droits de l'homme et inculper les forces de sécurité qui violent ces droits.
Selon le bureau des médias du gouvernement à Gaza repris par la chaîne d'information libanaise, Al Mayadeen, les forces d'occupation israéliennes ont commis 2 503 massacres, ce qui porte à 35 775 le nombre de Palestiniens tués ou portés disparus depuis le 7 octobre