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Un tribunal néerlandais ordonne l’arrêt de la livraison de pièces de F-35 à Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Manifestation de soutien aux Palestiniens de la bande de Gaza, devant le siège de la Cour pénale internationale, à La Haye, le 18 octobre 2023. © AFP

À la suite d'appels lancés par des organisations de défense des droits de l'homme, une cour d'appel néerlandaise a ordonné lundi 12 février au gouvernement de ce pays européen de cesser la livraison de pièces destinées aux avions de combat F-35 que le régime israélien utilise dans sa guerre contre la bande de Gaza.

« Le tribunal ordonne à l’État [néerlandais] de cesser toute exportation et transit de pièces de F-35 vers la destination finale Israël dans les 7 jours suivant la signification du présent arrêt », a stipulé la cour d’appel néerlandaise.

En effet, il existe selon le tribunal néerlandais un risque que ces pièces soient utilisées dans des actions en violation du droit humanitaire international, à savoir des frappes sur des civils lors de la guerre israélienne à Gaza.

Les pièces de F-35 appartenant aux États-Unis sont stockées dans un entrepôt aux Pays-Bas, d’où elles sont envoyées à des partenaires, dont Israël, dans le cadre d’accords d’exportation. Selon plusieurs organisations néerlandaises de défense des droits de l’homme, la fourniture de ces pièces contribue aux violations du droit humanitaire par le régime israélien dans sa guerre à Gaza.

Dans le cadre de la poursuite de ses attaques contre les Palestiniens dans l’enclave assiégée, le régime israélien a lancé des frappes aériennes sur la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Ceci intervient alors que de nombreuses organisations de défense des droits de l’homme et plusieurs États ont mis en garde contre les conséquences catastrophiques des frappes israéliennes contre Rafah.

Depuis le 7 octobre, date à laquelle le régime israélien a lancé une guerre sanglante contre la bande de Gaza, au moins 28 340 Palestiniens ont été tués en martyr et plus de 67 984 autres blessés, a fait savoir ce lundi, le porte-parole du ministère de la Santé à Gaza, Ashraf al-Qidra.

Faisant allusion aux frappes sur Rafah, l'organisation Médecins sans frontière (MSF) a déclaré ce lundi dans un communiqué qu’il n’y avait aucun endroit sûr dans la bande de Gaza, et que les déplacements forcés répétés ont poussé les gens vers Rafah, où ils sont piégés dans un minuscule coin de terre et n'ont pas d'autre choix.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV