Le régime israélien a mené, dans la nuit du dimanche 11 au lundi 12 février, de vastes raids aériens et des frappes d’artillerie sur la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, faisant des centaines de morts et de blessés, pour la plupart des femmes et des enfants.
Selon les médias palestiniens, les attaques brutales du régime israélien contre des maisons et des mosquées à Rafah ont jusqu’à présent fait près de 100 morts parmi les civils et au moins 230 blessés. Des dizaines de personnes sont également portées disparues sous les décombres.
Un responsable du ministère palestinien de la Santé a déclaré que les hôpitaux de Gaza n’arrivent plus à gérer l’afflux des victimes.
Ces nouvelles frappes ont été lancées après que les médias palestiniens ont rapporté qu’au moins 11 soldats israéliens avaient été tués dans une embuscade tendue par des combattants de la Résistance palestinienne près de la ville de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza.
Désormais, entre 1,3 et 1,7 million de Palestiniens, selon les sources, s’entassent dans 63 km², soit plus de cinq fois la population de la ville avant la guerre.
Le gouvernorat de Rafah, qui comprend la ville et la plage de Mawasi Rafah, a désormais la plus forte densité de population au monde, avec plus de 22 200 personnes par km². La grande majorité des personnes sont des déplacés.
La guerre menée par le régime d’Israël contre la bande de Gaza a débuté le 7 octobre 2023 suite à l’opération Tempête d’Al-Aqsa des groupes de résistance palestiniens contre les territoires occupés. Elle a jusqu’à présent laissé plus de 28 000 morts et 67 700 blessés parmi les Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.
Bernard Cornut, expert des questions politiques et Imadeddin Hamrouni, analyste politique s’expriment sur le sujet.