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Les États-Unis et la Grande-Bretagne bombardent Hudaydah au Yémen

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La coalition américano-britannique lance des frappes contre des cibles yéménites le 3 février 2024. ©AFP

Les forces militaires américaines et britanniques ont mené une nouvelle agression aérienne contre les territoires yéménites, ciblant de nombreuses zones de la province d'Al-Hudaydah.

Dans le cadre de leur dernier acte d'agression perpétré dans la matinée de ce vendredi 9 février, les forces anglo-américaines ont lancé des raids aériens sur les régions d'Al-Jabana, Al-Taif et Al-Kathib situées dans la province occidentale, a rapporté la télévision yéménite Al-Masirah.

L’ampleur des dégâts potentiels causés par les frappes aériennes n’est pas encore connue.

La dernière agression est survenue un jour après que les États-Unis ont confirmé avoir mené de multiples frappes contre les positions des forces yéménites, prétendant protéger la liberté de navigation en mer Rouge.

Les Yéménites ont déclaré leur soutien ouvert à la lutte de la Palestine contre l'occupation israélienne depuis que le régime a lancé une guerre dévastatrice contre Gaza le 7 octobre 2023 après que les mouvements de résistance palestinienne du territoire ont mené une attaque surprise, baptisée opération Tempête d'Al-Aqsa, contre l'entité occupante.

Les forces armées yéménites ont déclaré qu'elles n'arrêteront pas leurs attaques tant que les offensives terrestres et aériennes incessantes d'Israël à Gaza, qui ont tué au moins 27 948 personnes et blessé 67 459 autres, ne prendront pas fin.

Les États-Unis et la Grande-Bretagne ont formé en décembre dernier une coalition militaire contre le Yémen et en soutien à Israël. Mais la plupart des alliés, notamment les pays européens, ont émis des réserves sur ce plan, qui a vu les États-Unis et la Grande-Bretagne lancer des frappes aériennes sur le Yémen, et ont hésité à l'idée d'être sous le commandement de Washington.

Quant au leader d'Ansarallah, Abdul-Malik al-Houthi, a déclaré jeudi que les opérations yéménites contre les navires liés à Israël ont été une « vraie victoire ».

« La Grande–Bretagne et les États-Unis ont subi de lourdes pertes dans les attaques yéménites et sont donc entrées dans cette guerre », a-t-il déclaré.

Il a souligné que la coalition américaine et britannique s'est empressée d'aider le régime israélien dans ses crimes contre Gaza en menant des attaques contre le Yémen.

Al-Houthi a qualifié de fausse excuse les allégations américaines d'attaquer le Yémen pour « soutenir la liberté de navigation » en mer Rouge.

Al-Houthi a promis que « tant que le sang palestinien sera versé, que les larmes des veuves couleront et que les orphelins pleureront, nous ne quitterons jamais le champ de bataille ».

« Nous poursuivrons nos attaques de missiles balistiques et guidés et de drones, et élargirons nos activités de mobilisation et de préparation », a-t-il martelé.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV