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«La politique fondamentale de l’Iran est de soutenir l’éloignement des pays vis-à-vis d'Israël» (Président Raïssi)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président iranien Ebrahim Raïssi, s’est entretenu, le lundi 5 février, avec le ministre soudanais des Affaires étrangères, Ali al-Saddiq Ali, à Téhéran. ©president.ir

La politique fondamentale de la République islamique d’Iran est de soutenir l’éloignement des pays vis-à-vis d'Israël, a déclaré, lundi 5 février, le président iranien Ebrahim Raïssi, lors d’une rencontre avec le ministre soudanais des Affaires étrangères, Ali al-Saddiq Ali, à Téhéran.

La négligence de certains pays musulmans à l’égard de cette politique de principe a porté un coup dur à l’Oumma islamique, a indiqué le président Raïssi, ajoutant que le régime israélien a toujours ourdi des complots pour empêcher les pays musulmans de progresser.

Israël ne sera ni ami des pays musulmans ni intéressé par leur développement, a souligné Ebrahim Raïssi, critiquant la décision de certains pays musulmans de normaliser leurs relations avec le régime de Tel-Aviv.

Si ces pays avaient rompu leurs relations avec les sionistes, nous n’aurions pas assisté à la poursuite des attaques contre les Palestiniens opprimés, a estimé Raïssi.

À noter que quatre pays arabes, à savoir Bahreïn, les Émirats arabes unis, le Maroc et le Soudan, ont normalisé leurs relations avec Israël dans le cadre d’accords négociés par les États-Unis en 2020, sous le gouvernement Trump.

Cette décision a été vivement condamnée par les Palestiniens, les nations et les défenseurs des droits de l'homme du monde entier, en particulier du monde musulman.

Les Palestiniens considèrent ces accords comme un coup de poignard dans le dos et une trahison de leur cause pour libérer leur terre de l'occupation israélienne.

Ailleurs dans ses remarques, le président Raïssi a déclaré que l’Iran soutenait pleinement l’intégrité territoriale du Soudan ainsi que l’établissement d’un gouvernement puissant dans ce pays africain.

Il s’est également félicité de la reprise des relations bilatérales entre l’Iran et le Soudan après sept ans.

Soulignant les capacités et la détermination des deux pays à renforcer les relations politiques, économiques et culturelles, Ebrahim Raïssi a considéré l’échange d’ambassadeurs et la réouverture des ambassades à Téhéran et à Khartoum comme étant un terrain propice au développement des relations entre les deux pays.

Le président iranien Ebrahim Raïssi, a rencontré, le lundi 5 février, le ministre soudanais des Affaires étrangères, Ali al-Saddiq Ali, à Téhéran. ©president.ir

Il est à rappeler qu’en octobre 2023, l’Iran et le Soudan ont convenu de rétablir leurs relations diplomatiques après sept ans pour servir les intérêts des deux pays.

Pour sa part, le ministre soudanais des Affaires étrangères a déclaré que son pays souhaitait rétablir ses relations politiques et diplomatiques avec la République islamique d’Iran.

Saluant le soutien politique de l’Iran au Soudan dans les communautés internationales, Ali al-Saddiq Ali a déclaré que Khartoum était prêt à développer la coopération économique et commerciale avec Téhéran.

Plus tôt dans la journée, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian et son homologue soudanais ont exprimé la détermination de leurs pays à renforcer leur coopération.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV