Le ministre iranien de la Communication et des Technologies de l'Information, Issa Zarepour, a déclaré ce samedi 3 février lors de la conférence de la Journée nationale de l'industrie spatiale : « Nous sommes aujourd'hui l'un des dix pays à avoir entièrement rendu locale la technologie spatiale, ce qui signifie que nous disposons actuellement d'une base de lancement, de satellites nationaux, d'un laboratoire, d'un centre de réception de données et même de lanceurs nationaux, et nous avons atteint un point où nous pouvons en toute confiance mettre des satellites opérationnels en orbite. »
Le ministre a souligné que « nous avons désormais les moyens de disposer d'un laboratoire spatial et de procéder à des essais dans l'espace ». Il a noté qu’au cours des deux dernières années, l’Iran a réalisé un total de 11 lancements de satellites, soit autant qu'au cours des dix dernières années, et « si Dieu le veut, nous avancerons avec le même élan ».
M. Zarepour a déclaré que le plan décennal pour l'industrie spatiale est une feuille de route pour l'industrie spatiale du pays.
« Nous cherchons à atteindre l’orbite géostationnaire (GEO) et voulons transformer l'industrie spatiale en une industrie économique ; nous aspirons à lancer un satellite d'un pays tiers depuis le sol iranien d'ici la fin du mandat de ce gouvernement, et si cela se produit, ce sera un grand succès et nous pourrons même assurer ce lancement, à l'instar d'autres pays », a-t-il indiqué.
Les grandes figures du domaine spatial, telles que le professeur Salarieh, qui est titulaire d'une chaire à l'Université Sharif, devraient être mises à contribution, a-t-il déclaré avant de souligner : « Il est très important d’utiliser et préserver le savoir-faire des élites. Avec leur présence dans l'industrie spatiale du pays, une génération de spécialistes de l'industrie spatiale va se former. »
Zarepour a également mentionné le budget de l'industrie spatiale du pays, une enveloppe de 500 millions de dollars par an a été approuvée pour l'industrie spatiale, mais ce montant est encore de 150 millions de dollars.
« Mais si nous voulons réaliser de grandes performances spatiales et atteindre l’orbite géostationnaire (GEO), ce budget pourrait certainement nous soutenir et nous aider », a-t-il affirmé.
