Le ministre de la Guerre du régime sioniste dit que Rafah serait la prochaine cible de l’opération terrestre de l’armée israélienne.
Le ministre de la Guerre du régime sioniste a déclaré jeudi soir 1er février que la prochaine cible des opérations terrestres de l'armée israélienne serait Rafah.
Le ministre de la Guerre du régime occupant de Qods, Yoav Gallant, a souligné que les soldats sionistes se rendraient à Rafah, près de la frontière avec l'Égypte, dans le cadre de la poursuite des opérations terrestres dans la bande de Gaza assiégée.
Mettant en garde contre l'attaque israélienne sur la région frontalière, l'Égypte a affirmé que des milliers de Palestiniens déplacés avaient trouvé refuge à Rafah.
Gallant a par ailleurs prétendu jeudi dans un message que l’aile militaire du Hamas à Khan Younès avait été dissoute, que la mission des militaires sionistes s’y était terminée et que l’armée du régime d'occupation poursuivrait dès maintenant l'opération terrestre vers Rafah.
Des milliers de Palestiniens déplacés qui ont fui vers le sud de la bande de Gaza pour éviter les effets terribles de la guerre se trouvent désormais à proximité ou à l'intérieur de Rafah. De nombreux Palestiniens s'inquiétaient déjà sur une attaque imminente israélienne dans la région, puisqu’il n'y a aucun endroit où se réfugier en dehors de la zone.
Selon certains analystes, les opérations militaires israéliennes à Khan Younès ont été dévastatrices et ont sérieusement endommagé les deux principaux hôpitaux de la ville.
Le mois dernier, le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a tiré la sonnette d’alarme sur le risque de l'explosion démographique dans certaines zones de la bande de Gaza où ont trouvé refuge les déplacés, en particulier à Rafah.
L’organisation affiliée aux Nations unies a annoncé le 30 décembre 2023 qu’à cause des escalades à Khan Younès et à Deir al-Balah ainsi que des menaces du régime sioniste d'évacuer ces villes, au moins 100 000 Palestiniens déplacés se sont réfugiées à Rafah, à l'extrême sud de la bande de Gaza.
Avec 12 000 habitants par kilomètre carré, Rafah était d'ores et déjà une région dense en termes de population, selon l'OCHA.
