Alors que l’accord de trêve entre Israël et le Hamas sur la libération de 50 otages en échange de 150 prisonniers palestiniens n’entrera pas en vigueur avant vendredi, le journal israélien Yedioth Ahronoth a rapporté que les autorités israéliennes chercheraient à obtenir un cessez-le-feu plus long que celui actuellement convenu de quatre jours suite au refus des soldats israéliens de participer à la guerre.
A en croire le rapport, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre israélien des Affaires militaires Yoav Gallant sont favorables à un cessez-le-feu qui durera au moins 10 jours.
Selon les estimations des sionistes, ajoute le rapport, si le cessez-le-feu temporaire réussit, il est peu probable que l’intensité de la guerre sera la même qu’au cours des 40 derniers jours.
Le cabinet israélien a été contraint hier mercredi d'accepter l'accord de cessez-le-feu avec la Résistance palestinienne négocié par les gouvernements du Qatar et de l'Égypte, 47 jours après le début de l'opération Tempête Al-Aqsa du Hamas et la défaite de l'armée d'occupation lors de l'attaque terrestre contre la bande de Gaza.
Yedioth Ahronoth a indiqué que les promesses de Netanyahu et de Gallant concernant la prise de contrôle total du nord de la bande de Gaza jusqu'à Khan Younès et la ville de Jabalia ne se réaliseront pas. « Gallant ne sera pas en mesure de tenir sa promesse d’éliminer complètement le Hamas », rapporte le journal.
Évoquant les profonds différends entre les commandants militaires du régime sioniste et les soldats israéliens au sujet de la poursuite des attaques dans la bande de Gaza, le journal a souligné que, même si Netanyahu et Gallant pensent que toute l’entité sioniste aspire à l'éradication du Hamas et à la poursuite des attaques, la plupart des soldats israéliens veulent quitter le champ de bataille et retourner chez eux.
A cet égard, un officier de haut rang du régime sioniste a déclaré que les commandants de l'armée israélienne n'autorisent pas les soldats à prendre des congés pendant le cessez-le-feu, craignant que rencontrer leur famille ne leur affaiblisse le moral.
A noter que deux soldats israéliens blessés durant la guerre ont déclaré qu'ils n'étaient pas prêts à retourner sur le champ de bataille.