L’Iran estime que si les États-Unis arrêtent aujourd’hui leur soutien à la guerre génocidaire lancée par Israël, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ne survivrait pas 10 minutes.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a averti que le risque d'un conflit « plus large » dans la région avait fortement augmenté en raison du soutien total des États-Unis à Israël dans le contexte de l'agression génocidaire du régime contre la bande de Gaza assiégée.
Hossein Amir-Abdollahian a fait ces remarques mardi 23 janvier dans une interview exclusive avec ABC News, alors que la guerre sanglante à Gaza fait toujours rage.
« La portée de la guerre s'est élargie. Cela signifie que le risque d'une guerre plus vaste dans la région a augmenté », a-t-il averti.
« Si les États-Unis cessent aujourd'hui de soutenir - en termes logistiques, d'armes, politiques et médiatiques - la guerre génocidaire lancée par Israël, alors je peux vous assurer que Netanyahu ne survivra pas 10 minutes », a-t-il affirmé. « La clé pour résoudre le problème se trouve donc à Washington avant Tel Aviv. »
L'Iran souhaite uniquement voir la paix dans toute l'Asie de l’Ouest. « Personne ne bénéficie d'une guerre. Nous pensons que la solution n'est jamais la guerre », a-t-il soutenu.
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Israël mène une guerre brutale contre Gaza assiégée depuis le 7 octobre après que le Hamas a mené une opération historique contre l'entité occupante en représailles à l'intensification de ses atrocités contre le peuple palestinien.
Cependant, 110 jours après le début de l'agression, le régime de Tel Aviv n'a pas réussi à atteindre ses objectifs à Gaza, bien qu'il ait tué au moins 25 490 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, et blessé 63 354 autres.
Les États-Unis sont partenaires du carnage à Gaza car ils ont offert un soutien sans faille à Israël et ont bloqué les résolutions de l’ONU appelant à un cessez-le-feu humanitaire dans l'enclave palestinien.
Les forces armées yéménites ont pris pour cible en mer Rouge les navires à destination et en provenance des ports des territoires occupés pour montrer leur solidarité avec les Gazaouïs.
En réponse, les États-Unis et leurs alliés ont mené des frappes illégales contre le Yémen et ont allégué que l’Iran transférait des armes vers ce pays en proie au conflit.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a réfuté ces accusations, affirmant que l'armée américaine fabrique des informations contre la République islamique.
Il a en outre décrit le Hamas comme « un groupe de libération palestinien qui s’oppose à l’occupation ».
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Toutes les personnes impliquées dans l'assassinat de Soleimani doivent être « traduites en justice ».
Amir-Abdollahian a également déclaré que la victoire ou la défaite de l'ancien président américain Donald Trump pour un autre mandat aurait en fin de compte peu d'impact sur les relations entre Téhéran et Washington.
« Les individus ne sont pas importants, ce qui compte c'est le comportement du gouvernement qui prend le pouvoir », a-t-il expliqué.
Rappelons que Donald Trump a commandité l’assassinat du plus haut commandant antiterroriste iranien, le général Qassem Soleimani, et de ses compagnons, en Irak, en janvier 2020.
« C'est une très grosse erreur de Trump. Ce n'est pas quelque chose que nous pourrons oublier », a entériné Amir-Abdollahian, ajoutant que Téhéran souhaitait toujours voir « toutes les personnes impliquées » dans la frappe « traduites en justice ».
