Le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, exhorte la communauté internationale à reconnaître le droit à un État pour le peuple palestinien.
A. Guterres a fait cette annonce, le samedi 20 janvier 2024, lors d'un sommet du Mouvement des non-alignés (MNA) à Kampala, la capitale ougandaise.
Il a dénoncé « le déni du droit à un État pour le peuple palestinien » comme étant « inacceptable », affirmant que « le droit du peuple palestinien à construire son propre État doit être reconnu par tous ».
Ces commentaires interviennent dans le contexte d'une guerre génocidaire en cours menée par le régime israélien contre la bande de Gaza, qui a été débuté le 7 octobre 2023.
Au moins 24 927 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tués jusqu'à présent dans cette campagne militaire aveugle.
Le refus d’accepter le droit des Palestiniens à un État, a ajouté Guterres, « prolongerait indéfiniment le conflit qui est devenu une menace majeure à la paix et à la sécurité mondiales.»
Depuis le début de la guerre, le régime sioniste a également mené des attaques sporadiques contre le Liban ; ce qui a déclenché des échanges de tirs avec le Hezbollah libanais.
Dans ce contexte, les mouvements de résistance irakiens et yéménites ont mené des frappes de représailles contre des cibles israéliennes et américaines, en signe de solidarité avec les Palestiniens et pour dénoncer le soutien militaire et politique total des États-Unis accordé au régime occupant.
Dans le communiqué final du sommet, le Mouvement des pays non-alignés ou MNA a également « fermement condamné l'agression militaire illégale israélienne contre la bande de Gaza » et appelé à « un cessez-le-feu humanitaire durable ».
Les dirigeants réunis à Kampala ont aussi appelé à « l'indépendance et à la souveraineté de l'État de Palestine » avec Qods-Est pour capitale.
Le MNA est un forum de 120 pays qui ne sont formellement alignés sur aucun grand bloc de puissance.
