Suite à un barrage de roquettes contre la base aérienne d’Aïn al-Assad, le département de la Défense des États-Unis a déclaré ce dimanche à l’aube qu’il surveille la situation et qu’il va enquêter sur les conséquences de cette attaque.
Pour sa part, le Commandement central des États-Unis CENTCOM a déclaré dans un communiqué que « les éléments soutenus par l’Iran » ont tiré des roquettes et des missiles balistiques depuis le territoire irakien et sur la base d’Aïn al-Assad, avant d’annoncer que l’évaluation des dommages et des traumatismes crâniens des soldats américains est en cours.
Dans son communiqué, le CENTCOM a prétendu que les systèmes de défense aérienne des États-Unis stationnés dans ladite base ont intercepté la plupart des missiles, ajoutant qu’au moins un militaire irakien a été blessé.
À ce propos, un responsable américain qui a requis l’anonymat, a confirmé lors de sa conversation avec les médias que les personnels militaires US avaient subi des blessures à divers dégrées dans cette grande attaque contre la base aérienne située à l’ouest de l’Irak.
Il est à noter qu’un barrage de roquettes a visé, samedi 20 janvier, la base aérienne d’Aïn al-Assad, dans la province d’al-Anbar, à l’ouest de l’Irak, où les militaires américains sont stationnés pour des missions présumées de formation et de conseil.
Dans un communiqué, la Résistance islamique en Irak, groupe de combattants antiterroristes, a revendiqué l’opération contre cette base située à environ 160 km à l’ouest de Bagdad.
La base a été prise pour cible par un grand nombre de roquettes qui « ont directement touché leurs cibles », a déclaré la Résistance irakienne, indiquant que cette grande attaque avait été menée en représailles au soutien américain à la guerre sanglante d’Israël contre les Palestiniens à Gaza.
