Le Commandement central des États-Unis (CENTCOM) a annoncé avoir mené des attaques dit "préventives" contre trois lanceurs de missiles yéménites, dans la province côtière de Hudaydah en bord de la mer Rouge.
Dans un communiqué publié sur X, le CENTCOM a affirmé : « Les forces du Commandement central ont mené, le 19 janvier vers 18h45 (heure de Sanaa), des attaques contre trois lanceurs de missiles antinavires prêts à frapper dans la mer Rouge ».
« L’armée a déterminé qu'ils [les lanceurs de missiles] représentaient une menace imminente pour les navires marchands et ceux de la marine américaine dans la région. Qualifiant les attaques d'auto-défense, les forces américaines ont ensuite frappé et détruit les missiles » a prétendu le CENTCOM.
La chaîne d'information yéménite Al Masirah a également fait état, vendredi soir, de la nouvelle attaque sous la direction des États-Unis et l’Angleterre contre l’ouest du Yémen.
Précédemment, les États-Unis et l’Angleterre ont mené des frappes contre plusieurs sites au Yémen, auxquelles Sanaa a répondu en ciblant des flottes américains.
Les attaques anglo-américaines surviennent après que l'armée yéménite a mené des opérations contre les intérêts israéliens dans la mer Rouge et le détroit de Bab el-Mandeb, en soutien aux Palestiniens assiégés dans la bande de Gaza.
Lors d’un entretien avec Reuters, Mohammad Abdel-Salam, le porte-parole d’Ansarallah, a souligné vendredi 19 janvier que ces attaques ne resteraient pas sans réponse.
« Ce que les forces yéménites ont fait, dès le début, c’est de cibler les navires israéliens se dirigeant vers Israël sans causer de pertes humaines ni même de pertes matérielles significatives. Ils les ont simplement empêché de passer, ce qui est un droit naturel », a-t-il indiqué.