Lors d'un appel téléphonique mercredi avec le conseiller irakien à la sécurité nationale, Qasim al-Araji, le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, Ali-Akbar Ahmadian, a réitéré que l’Iran ne tolérait aucune opération du régime israélien contre la nation et le gouvernement iraniens, depuis n'importe quel pays.
Au cours de leur entretien, ils ont souligné les efforts conjoints pour assurer et maintenir la sécurité des deux pays voisins.
« Toute action du régime israélien contre la nation et le gouvernement iraniens, quel que soit le pays d’où proviennent les menaces, ne sera en aucun cas tolérée », a réaffirmé Ahmadian à la partie irakienne.
Le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Mohammad-Reza Ashtiani, a pris une position similaire mercredi soulignant que la République islamique riposterait aux menaces « d'où qu'elles viennent », ajoutant que la réponse du pays serait « proportionnée, décisive et forte ».
Mardi, le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a mené des frappes de missiles contre les bases de terroristes anti-iraniens et les installations gérées par le service d'espionnage israélien Mossad dans la région semi-autonome du Kurdistan irakien et en Syrie.
Le CGRI a précisé dans un communiqué que le centre du Mossad était utilisé « pour développer des opérations d'espionnage et planifier des actes de terrorisme » dans la région, notamment en Iran.
La frappe de missile contre le centre du Mossad, selon le communiqué, était une mesure de représailles aux récents assassinats des commandants du front de la Résistance, en particulier ceux du CGRI, par le régime sioniste.
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Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a également déclaré que l'attaque était une opération de représailles visant à défendre la souveraineté et la sécurité du pays contre la menace terroriste.
L'Iran a, à maintes reprises, averti les autorités locales du Kurdistan irakien qu'il ne tolérerait pas la présence et l'activité de groupes terroristes le long de ses frontières nord-ouest, affirmant que Téhéran apporterait une réponse décisive si ces zones devenaient un refuge pour les terroristes qui agiraient contre le pays.
Depuis septembre 2022, le CGRI a lancé plusieurs séries de frappes contre des positions terroristes dans le Kurdistan irakien, s'engageant à poursuivre ses attaques jusqu'à ce que les groupes soient désarmés.
Le 19 mars 2023, l'Iran et l'Irak ont signé un accord de sécurité à Bagdad, prévoyant une coordination dans la protection de la frontière commune. Le gouvernement irakien s'est donc engagé à désarmer les groupes terroristes et séparatistes basés dans la région du Kurdistan d'ici le 19 septembre, à évacuer leurs casernes militaires et à les transférer vers les camps établis par le gouvernement de Bagdad.
