La Résistance irakienne frappe de nouveau des bases militaires américaines en Syrie pour protester contre l'occupation et l'attaque israéliennes de la bande de Gaza.
Les forces de la Résistance islamique en Irak ont frappé deux bases militaires abritant les forces d'occupation américaines en Syrie pour protester contre la présence américaine en Irak et pour soutenir les Palestiniens de la bande de Gaza où le régime israélien mène une guerre génocidaire.
La Résistance islamique en Irak, le mouvement antiterroriste du pays, a annoncé avoir mené les frappes, samedi 13 janvier, dans un communiqué.
Selon le communiqué, les combattants de la Résistance ont lancé des drones pour atteindre les cibles, qu'ils avaient identifiées comme étant deux bases d'occupation américaines, le champ pétrolier d'al-Omar et « Green Village » dans la province syrienne de Deir ez-Zor, à l'est de la Syrie.
Les frappes ont été menées « dans le cadre de la résistance face aux forces d'occupation américaines en Irak et dans la région », indique le communiqué.
Une coalition dirigée par Washington s’est déployée en Irak et en Syrie en 2014 sous prétexte de combattre le groupe terroriste Daech. Elle y maintient sa présence, même si le groupe terroriste a été vaincu fin 2017.
Le Premier ministre irakien, Mohammed Shia al-Soudani, a récemment déclaré que son gouvernement prévoyait de créer un comité chargé d'organiser le retrait des troupes américaines d’Irak.
Toujours selon le communiqué, la Résistance irakienne a précisé que les frappes avaient également eu lieu « en riposte au massacre de notre peuple [les musulmans] à Gaza et par l'entité sioniste ».
L’agression militaire israélienne qui a débuté le 7 octobre 2023, a jusqu’à présent tué au moins 23 843 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants en faisant aussi 60 317 blessés.
Les États-Unis ont fourni un soutien militaire important à la guerre génocidaire d’Israël, équipant ce dernier de plus de 10 000 tonnes de matériel militaire.
Washington a également défendu l'attaque israélienne, la qualifiant de « légitime défense », bloquant l'adoption de toutes les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies appelant à la cessation de la guerre.
