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Zoom Afrique du 13 janvier 2024

Zoom Afrique du 13 janvier 2024

Les titres de la rédaction :

  • Togo : Togocom contracte un prêt de 60,3 millions $ auprès de l’IFC pour améliorer ses services télécoms
  • La SFI a investi 20 millions $ dans le fonds d’accélération des infrastructures d’Africa 50
  • Le Sénégal et la Mauritanie renforcent leur coopération bilatérale
  • « L’Afrique est en train d’émerger comme un élément clé de la transition énergétique mondiale », Emmanuel Le Bras (PwC)

Les analyses de la rédaction :

1. Le trio sahélien dit adieu à la FCFA :

Depuis plusieurs semaines, la rumeur enfle sur les réseaux sociaux : l’Alliance des États du Sahel (AES) s’apprêterait à sortir du franc CFA pour battre sa propre monnaie. Baptisée « sahel », cette devise serait censée entrer en circulation dès ce mois de janvier.

En effet, il semblerait qu'après le cap diplomatique et politique de la décolonisation, il est désormais placé au cap économique.

Après avoir repris en main l’armée nationale et l’avoir renforcé afin de supprimer le poids des forces étrangères dans ces pays qui ont pendant des années contribué à l’affaiblissement de l’armée et l’insécurité, et ensuite après avoir restreint les vols d’espionnage français au-dessus du ciel du Sahel et enfin, depuis le retrait d’une grande partie du contingent de la Minusma et de Barkhane de ces pays, le nouveau volet de la lutte anticoloniale de l'AES est en cours et c’est à travers un détachement du système financier dirigé par l’Occident, et la monnaie colonialiste FCFA que cette alliance africaine compte se dédouaner totalement de la colonisation moderne.

Cette décolonisation, la RCA l'avait déjà commencée. 

La RCA a choisi il y a quelques mois de cela de confier l’architecture de sa nouvelle monnaie à des acteurs qui dépendent des marchés et des capitaux à risque.

Ces développements sont de nature à diluer la satisfaction des anti-Franc CFA, qui ont salué l'initiative centrafricaine comme le début d'un vrai processus contre cette monnaie dans laquelle beaucoup voient les vestiges de l'époque coloniale française.

2.Mali : À la date du 31 décembre, 95% des Casques bleus ont quitté le pays

Cette déclaration a été faite ce vendredi par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, lors de la réunion ministérielle du Comité de mise en œuvre de la résolution 2690 du Conseil de sécurité des Nations unies, relative au retrait de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) de ce pays. La rencontre s’est tenue dans la salle de conférence de son département en présence de plusieurs membres du gouvernement. Elle avait pour objectif d’adopter le rapport qui synthétisait le processus de retrait de la Mission. l’adoption de la résolution 2690, qui a consacré le retrait de la Minusma à la demande du gouvernement du Mali qui devait se terminer au 31 décembre 2023, les autorités maliennes ont depuis souhaité que celui-ci soit coordonné, ordonné et sécurisé. Et depuis, les équipes techniques ont travaillé avec le comité et ont collaboré avec celles de la Minusma. « Au 31 décembre, nous avons constaté que le retrait de la Minusma est effectif », a fait savoir le ministre en charge des Affaires étrangères, à sa sortie de la rencontre. Une démarche qui a été soulignée par le chef de la diplomatie malienne. Parce que ce type de mission avec une empreinte lourde de plus de 15.000 membres du personnel nécessite généralement un temps beaucoup plus long, mais le défi a été relevé. « À la date du 31 décembre, 95 % des Casques bleus ont quitté le Mali. Toutes les entreprises ont été cédées à l’État malien », a-t-il témoigné. Abdoulaye Diop a néanmoins reconnu que pour certaines entreprises notamment à Tessalit, Aguelhok et Kidal, il y a eu des difficultés à cause du retrait anticipé par la Minusma qui a mis souvent en danger la vie de nos hommes. Notamment dans le cadre des bataillons des Forces armées reconstituées ainsi que des matériels perdus. Mais malgré ce changement de plan de la Mission onusienne, le gouvernement s’était préparé en conséquence et avait anticipé. Sur le plan environnemental, il a été rapporté que les équipes chargées de l’environnement qui devaient visiter certaines entreprises n’ont pas été faites. Il y a aussi beaucoup de dommages causés à l’environnement qui est en train d’évaluer et un plan sera adopté. Le ministre Diop a fait remarquer que les Nations-Unies seront saisies pour pouvoir prendre en charge ces différents événements. Le chef de la diplomatie a fait savoir qu’à l’après-midi de ce vendredi 12 janvier, les ministres en charge des questions d’Emploi, de l’Administration territoriale et des Finances se retrouveront pour pouvoir signer le protocole avec les Institutions les banques qui peuvent prendre en charge les dettes que beaucoup de membres du personnel doivent au niveau de la Minusma. Il est à signaler que la prochaine étape de cette réunion ministérielle consistera à faire intégrer toutes les recommandations et observations reçues par les membres du gouvernement. Ce rapport sera soumis au gouvernement avant de le rendre public.

3. Burkina Faso : West African Resources a atteint ses prévisions de production d’or pour 2023 à la mine Sanbrado

En 2022, la mine d’or Sanbrado a livré 229 000 onces. Pour 2023, son propriétaire West African Resources visait une production comprise entre 210 000 et 230 000 onces. Au Burkina Faso, la mine d’or Sanbrado a livré 226 823 onces en 2023, correspondant aux prévisions de production de West African Resources (220 à 230 000 onces). C’est l’annonce faite le 10 janvier par la compagnie minière australienne qui précise que les ventes d’or sur l’année ont atteint 224 970 onces.

Les prévisions pour la nouvelle année ne sont pas encore disponibles, mais elles devraient être supérieures à 200 000 onces, conformément au plan minier de Sanbrado. Entre 2025 et 2032, la compagnie vise par ailleurs une production d’or de 400 000 onces sur ses opérations au Burkina Faso, grâce à la mise en service de la mine d’or Kiaka.

Pour rappel, la mine d’or Sanbrado est détenue à 90 % par West African Resources et à 10 % par le gouvernement du Burkina Faso. Elle est située à 90 km au sud-est de la capitale burkinabé Ouagadougou.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV