Téhéran a vivement condamné les récentes attaques des États-Unis contre le Yémen, qui font suite aux frappes menées par Ansarallah en soutien à la résistance des Palestiniens dans la bande de Gaza, victime d'une guerre génocidaire soutenue par Washington.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, s'est exprimé sur le réseau X (ex-Twitter) peu après les frappes des États-Unis et de la Grande-Bretagne contre des positions du mouvement de résistance populaire Ansarallah au Yémen.
Plusieurs médias américains ont fait état de ces attaques qui ont impliqué des avions de combat et des missiles Tomahawk.
En soutien à la population palestinienne, Ansarallah et les forces armées yéménites ont mené plusieurs frappes de missiles et de drones contre des navires liés au régime israélien ou se dirigeant vers les ports de la Palestine occupée.
Le bilan des morts palestiniens dans les bombardements contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre s'élève à 23 450, en majorité des femmes et des enfants.
Les États-Unis ont fourni à Israël un soutien politique et militaire sans limite, dont plus de 10 000 tonnes de matériel militaire. Ils ont également opposé leur veto à toutes les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies appelant à un cessez-le-feu permanent à Gaza.
En allusion aux opérations des forces yéménites, Amir-Abdollahian a écrit : « Les actions du Yémen en faveur des femmes et des enfants de Gaza et contre le génocide exercé par le régime israélien sont louables. »
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Il a précisé que les forces yéménites, y compris celles d'Ansarallah, se sont engagés à ne cibler que les navires affiliés à Israël. « Sanaa est pleinement engagée à [observer] la sécurité navale et maritime », peut-on lire dans le message du chef de la diplomatie iranienne. « Au lieu d'attaquer le Yémen, la Maison Blanche devrait immédiatement cesser sa pleine coopération militaire et sécuritaire avec Tel Aviv au détriment de la population de Gaza et de la Cisjordanie, afin de réinstaurer la sécurité dans toute la région », a-t-il conclu.
Depuis le début de la guerre le 7 octobre dernier, l'armée israélienne a intensifié ses frappes contre la Cisjordanie, causant la mort de centaines de Palestiniens.