Pour venger l’assassinat de ses commandants, le Hezbollah a attaqué le centre de commandement nord de l'armée israélienne dans la ville de Safed.
L'un des commandant du Hezbollah, Wissam al-Tawil, a été assassiné lundi par un drone israélien vers 10h15, heure locale (08h15 GMT), sur la route d'al-Dabshah, dans la ville de Kherbet Selm, dans le district de Bint Jbeil.
Tawil, 58 ans, également connu sous le nom d'Al-Hadj Jawad, était le chef adjoint d'une unité de la force d'élite Radwan.
Le Hezbollah a annoncé qu'il avait rejoint le groupe en 1989 et qu'il avait participé à plusieurs opérations importantes contre les forces israéliennes pendant l'occupation du sud du Liban avant 2000 et qu'il avait été grièvement blessé lors d'une attaque israélienne en 1999.
Un député libanais: le régime sioniste est pris dans une spirale descendante
Pendant ce temps, un député du Parlement libanais affirme qu’il existe des preuves tangibles que le régime israélien est plongé dans une crise et pris dans une spirale descendante menant à sa propre disparition inévitable.
Mohammad Raad, chef du bloc de la Fidélité à la Résistance –fraction du Hezbollah au Parlement–, a fait ces remarques alors qu'il s'adressait aux participants à une cérémonie organisée en commémoration de plusieurs membres du Hezbollah tués dans les frappes israéliennes dans le sud du Liban.
Raad a déclaré qu'Israël était en train de s'affaiblir malgré le soutien substantiel de l’Occident, soulignant que les autorités de ce régime sont confuses, n'ont aucun plan pour atteindre leurs objectifs déclarés pour Gaza et sèment la peur contre le Liban.
« L’ennemi sioniste menace de déclencher une guerre massive et il a recours aux options militaires lorsqu’il ne parvient pas à atteindre ses objectifs, à satisfaire ses exigences et à accommoder ses illusions », a-t-il déclaré
« Par de telles menaces, les sionistes entendent forcer la population vivant au sud du Liban à se déplacer », a-t-il souligné.
Raad a noté que des délégations occidentales se rendaient au Liban dans l'espoir de convaincre le Hezbollah de ne pas prendre de mesures de représailles.
Il a ajouté : « Nous ne voulons pas étendre la guerre, mais nous voulons que l’agression à Gaza cesse. Nous ne serons pas favorables à aucune négociation avant qu’Israël ne mette fin à ses attaques contre le territoire palestinien. »
« Si les délégations ne peuvent pas faire pression sur Israël pour qu'il mette fin à ses atrocités contre les habitants de Gaza, leur visite à Beyrouth ne servira à rien, et j’ai dit aux délégués européens que nous nous réserverons le droit de protéger notre pays », a déclaré le législateur libanais.