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Israël assassine un commandant du Hezbollah au sud du Liban

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Wissam Hassan al-Tawil, un haut commandant du Hezbollah, tué lundi 8 janvier 2024 par Israël dans le Sud libanais. (Photo d'archives d'Afkar News)

Un haut commandant du mouvement de résistance libanais, le Hezbollah, a été assassiné lors d’une frappe aérienne israélienne sur le sud du Liban.

Wissam Hassan al-Tawil a été tué en martyr, lundi 8 janvier, lors d’une frappe contre le véhicule qui le transportait dans le village de Kherbet Selm, rapporte l’agence de presse Fars.

Le communiqué du Hezbollah, confirmant la mort en martyr de ce haut commandant également connu sous le nom de Hadj Jawad, a été publié peu de temps après que des sources libanaises eurent fait part d’une attaque au drone israélienne contre une voiture dans le Sud libanais.

Le commandant servait la force terrestre d’élite du Hezbollah, Radwan.

Israël est désespéré dans son invasion terrestre dans la bande de Gaza assiégée depuis début octobre. Le régime israélien n’a atteint aucun de ses objectifs à Gaza, ayant tué malgré tout plus de 22 000 personnes.

Depuis lors, le sud du Liban est également tendu, le Hezbollah et les forces israéliennes échangeant quotidiennement des tirs des deux côtés de la frontière.

Plus tôt lundi, un autre membre du Hezbollah a été tué lui aussi lors d’une frappe aérienne israélienne dans le village de Majdel Selm toujours dans le sud du Liban.

Le Hezbollah a déjà averti le régime israélien des conséquences d’une nouvelle escalade dans la région.

Vendredi, le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, a affirmé qu’Israël dissimulait les « lourdes pertes » qu’il a subies dans le sud du Liban, les opérations du mouvement de résistance libanais contre le régime occupant étant « épuisantes ».

L’armée israélienne a, quant à elle, admis que sa base aérienne stratégique sur le mont Méron (nord) avait été « sérieusement endommagée » lors d’une récente frappe au missile du Hezbollah.

Il s’agissait d’une frappe de représailles du Hezbollah à la suite de l’assassinat par Israël, le 2 janvier, de Saleh al-Arouri, le chef adjoint du bureau politique du mouvement de résistance palestinien Hamas dans la banlieue sud de Beyrouth.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV