Le porte-parole du mouvement yéménite Ansarallah, Mohammed Abdulsalam, a souligné, dans un message publié vendredi sur X, que les Yéménites ne toléraient pas le langage de la menace.
Le journal américain New York Times a annoncé dans un rapport que l’Amérique planifiait une attaque contre les bases militaires de l’armée yéménite.
Suite au voyage du secrétaire d'État américain, Antony Blinken en Turquie, le porte-parole d’Ansarallah a déclaré sur X : « La position du Yémen en soutien à la bande de Gaza et contre les massacres perpétrés par Israël est juste et relève de la responsabilité de ses combattants. »
« Il faut faire pression sur le régime sioniste pour l’empêcher de commettre des crimes sanglants contre les Palestiniens et mettre fin au blocus total de la bande de Gaza », a-t-il exhorté.
« Ce qui menace la région et les pays bordant la mer Rouge sont les exactions du régime sioniste et la militarisation de la mer à son profit », a-t-il indiqué.
Suite à l’intensification des attaques du régime israélien contre la bande de Gaza, l’armée yéménite a assuré son soutien total aux Palestiniens annonçant qu’aucun navire israélien ou bateau se dirigeant vers les territoires occupés n’a pas le droit de passer par le détroit de Bab el-Mandeb ainsi que la mer Rouge.
L’armée yéménite a mené des opérations maritimes contre le régime sioniste en mer Rouge. Lors d’un conflit récent, elle a perdu plusieurs de ses forces au cours d’une intervention des avions américains.
Abdulsalam a souligné : « Notre peuple ne menace aucun pays qui ne l’attaque pas et en même temps ne tolère pas le langage de la menace. L’Amérique et ses alliés devraient renoncer à leur arrogance et savoir que toute action de force visant à nous mettre en échec est inutile. »
Suite au martyre de plusieurs forces maritimes yéménites, le directeur du bureau du leader d’Ansarallah, a déclaré lors d’une réunion avec des médias locaux qu’en visant les forces yéménites, l’Amérique s'était visée elle-même.