Dans une lettre adressée au Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, la délégation iranienne au siège des Nations unies à Genève a annoncé que l’Iran poursuivrait ses actions pour traduire en justice et punir les auteurs de l’assassinat du général Qassem Soleimani.
À la veille du 4e anniversaire de l’assassinat du général Qassem Soleimani, le représentant permanent de la République islamique d’Iran auprès de l’Office de l’ONU à Genève a envoyé une lettre à l’adresse du Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme et d’autres mécanismes concernés dans laquelle il a qualifié le meurtre de l’ancien commandant de la Force Qods du CGRI d’assassinat ciblé, arbitraire, injuste et illégal.
Dans la matinée du vendredi 3 janvier 2020, le véhicule transportant le général Soleimani, qui était en visite officielle à Bagdad à l’invitation du Premier ministre irakien de l’époque Adel Abdel Mahdi, a été attaqué par un drone américain.
L’ancien commandant de la Force Qods du CGRI ainsi qu’Abou Mahdi al-Mohandes, ancien chef adjoint des Hachd al-Chaabi et leurs camarades sont tombés en martyr lors de l’attaque terroriste menée sur ordre direct de l’ancien président américain, Donald Trump.
Dans cette lettre, la délégation iranienne a souligné les mesures prises par la République islamique d’Iran suite à l’attentat terroriste, affirmant que l’Iran tient à traduire en justice les individus et les institutions impliqués dans cette terreur et poursuivra cette voie jusqu’à la condamnation et punition des auteurs.
Évoquant le rôle du général Qassem Soleimani dans la lutte contre le terrorisme, en particulier l’élimination de Daech, et sa contribution à l’établissement de la paix et de la stabilité à l’échelle régionale et internationale, la lettre affirme que son assassinat par l’administration américaine est un acte criminel qui constitue une violation des règles et principes du droit international et du droit humanitaire.
Plus loin dans sa lettre, la délégation iranienne a fait allusion à l’assassinat des conseillers militaires iraniens en Syrie, dont le général Seyyed Razi Moussavi, par Israël en décembre 2023, appelant des organisations internationales ainsi que des institutions de défense des droits de l’homme à prendre des mesures efficaces pour tenir le régime israélien et ses partisans responsables de la perpétration de tels actes terroristes.
Plus tôt, Amir Saïd Iravani, le représentant de l’Iran auprès des Nations unies à New York, a souligné dans une lettre adressée au président du Conseil de sécurité le droit légitime et inhérent de l’Iran à donner une riposte décisive à l’assassinat du général Moussavi par Israël en vertu du droit international et de la Charte des Nations unie.
De même, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a déclaré lors d’un point de presse hebdomadaire hier (lundi 1er janvier), que nous poursuivrons sérieusement le crime du régime américain dans l’assassinat brutal du général Soleimani, et que cette affaire ne tomberait jamais dans l’oubli.
