Les frappes aveugles d'Israël ont tué des dizaines de civils supplémentaires à travers Gaza, les camps de réfugiés étant les principales cibles de la guerre génocidaire du régime israélien.
Plus de 20 personnes ont été tuées jeudi après une attaque aérienne contre un immeuble résidentiel de la ville de Rafah, dans la bande de Gaza.
Les gens et les ambulanciers ont retrouvé vivant un enfant sous les décombres.
Les frappes aériennes israéliennes ont également touché d’autres zones résidentielles du territoire palestinien.
Pas moins de dix personnes ont été tuées dans le bombardement d'une maison à Khan Younès. Huit autres ont perdu la vie lors d'une attaque contre le camp de réfugiés de Maghazi.
Les responsables de la santé à Gaza ont confirmé jeudi que les frappes israéliennes avaient tué 210 Palestiniens.
Au moins, 21 320 personnes, en majorité des femmes et des enfants, ont été tuées dans la bande de Gaza assiégée depuis le début des attaques militaires israéliennes, selon le ministère palestinien de la Santé siégé dans l’enclave palestinienne.
L’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens a averti qu’il n’y avait pas assez d’aide dans la bande de Gaza assiégée, laissant 40 % de sa population « en danger de famine » en raison des restrictions imposées par le régime israélien à l’entrée des camions d’aide humanitaire indispensable dans l’enclave.
En outre, le Bureau des droits de l'homme de l'ONU s'est déclaré choqué par le taux croissant de violence des colons israéliens à l'égard des Palestiniens en Cisjordanie occupée.
Ajith Sunghay, chef du Bureau des droits de l'homme des Nations unies dans les territoires occupés de la Palestine a déclaré que le manque de responsabilité a conduit à une augmentation de la violence commise par les colons et les forces israéliennes en Cisjordanie.
« Je pense qu'il est extrêmement important de le souligner : là où règne l'impunité, les violations continueront de se produire », a mis en garde ce responsable onusien.
Il a tenu ces propos après que l'ONU a publié jeudi un rapport appelant Israël à mettre fin à son homicide et à la violence des colons en Cisjordanie occupée.
Dans un rapport publié jeudi, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme a détaillé la détérioration rapide de la situation des droits de l'homme en Cisjordanie, y compris à l'est de Qods, depuis le 7 octobre, lorsque l'armée du régime israélien a commencé à frapper Gaza.
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Le rapport confirme la mort de 300 Palestiniens entre le 7 octobre et le 27 décembre, dont 79 enfants, en Cisjordanie occupée et à Qods-Est ajoutant que parmi eux, au moins 290 ont été tués par les forces israéliennes tandis que les autres par des colons.
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