L'armée américaine a mené des attaques contre les quartiers généraux des forces armées irakiennes, Hachd al-Chaabi et Kataeb Hezbollah.
Des sources de sécurité ont confirmé mardi 26 décembre à l'agence de presse Shafaq que des avions militaires américains ont ciblé le quartier général des Forces de mobilisation populaire dans la zone Al-Jazaer de la ville de Hilla, dans le gouvernorat central de Babylone, blessant environ 20 combattants des FMP. Quatre autres ont été blessées lors d'une deuxième frappe dans la province méridionale de Wassit.
Quelques heures plus tôt, les États-Unis avaient déclaré que leurs forces avaient mené des frappes sur trois installations utilisées par le Kataeb Hezbollah et des groupes affiliés en Irak en réponse à une série d'attaques contre du personnel américain.
Le chef du Pentagone, Lloyd Austin, a déclaré dans un communiqué : « Les forces militaires américaines ont mené des frappes nécessaires et appropriées contre trois installations utilisées par le Kataeb Hezbollah et ses groupes affiliés en Irak ».
« Ces frappes de précision sont une réponse à une série d’attaques contre le personnel américain en Irak et en Syrie, notamment une attaque du Kataeb Hezbollah et de groupes affiliés sur la base aérienne d’Erbil plus tôt dans la journée », a-t-il ajouté.
L’attaque a blessé trois militaires américains dont l’un se trouve dans un état grave, a indiqué la porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, Adrienne Watson, dans un communiqué distinct.
Biden a été informé de l'attaque lundi matin et a dirigé les frappes lors d'un appel avec Austin et d'autres responsables de la sécurité nationale après avoir ordonné au Pentagone de préparer une réponse, a précisé le Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.
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L'armée américaine a mené des frappes mardi à 1h45 GMT, tuant probablement « un certain nombre des membres du Kataeb Hezbollah » et détruisant plusieurs installations utilisées par le groupe », a déclaré dans un communiqué le général Michael Erik Kurilla, chef du Commandement central américain (CENTCOM).
Les frappes contre les installations militaires américaines en Irak et en Syrie surviennent dans un contexte de sentiments anti-américains croissants face au ferme soutien de Washington à la guerre menée par Israël contre les Palestiniens dans la bande de Gaza ; une guerre qui a déjà tué au moins 20 674 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, sans oublier les 54 536 personnes blessées.
Le régime israélien a lancé la guerre après que les groupes de résistance de Gaza ont mené l’opération Tempête d’Al-Aqsa, leur plus grande opération contre l’entité occupante depuis des années.
Depuis le début de la guerre, le 7 octobre, les États-Unis ont soutenu les attaques féroces d’Israël contre le territoire palestinien, invoquant la prétendue « légitime défense ».
La Chambre des représentants américaine a adopté le 2 novembre un programme d’aide militaire autonome pour Israël d’une valeur de 14,3 milliards de dollars. Cependant, le projet de loi n'a pas encore été approuvé par le Sénat.
Washington a également apposé son veto aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies appelant à un cessez-le-feu à Gaza.
