Au moins 40 Palestiniens ont été tués et des dizaines d’autres blessés dans les attaques israéliennes contre le centre de la bande de Gaza depuis samedi soir, a rapporté la chaîne Al Jazeera.
Selon certaines sources d’information, les troupes israéliennes ont attaqué l'école al-Rafeï à Jabalia et ont arrêté les hommes et délogé les femmes en faisant des tirs.
De plus, l’armée israélienne a lancé une attaque de drone contre les environs de l’hôpital du Croissant-Rouge à Khan Younès tuant un enfant.
Les militaires israéliens ont également tiré des bombes au phosphore et des fumigènes contre les régions de Jabalia et d'al-Jaran.
Au cours de ces dernières 24 heures, au moins 201 Palestiniens ont été tués et près de 368 blessés, a annoncé samedi soir le ministère palestinien de la Santé siégé à Gaza.
Le bilan des morts à Gaza au cours de cette invasion de 11 semaines s'élève à 20 258 personnes tandis que 53 688 autres ont été blessées, toujours selon le communiqué de samedi du ministère palestinien de la Santé.
Plus tôt samedi, le porte-parole du ministère palestinien de la Santé, Ashraf al-Qudra avait tiré la sonnette d'alarme sur une catastrophe inimaginable dans la bande de Gaza si davantage d'aide n'était pas autorisée à entrer sur le territoire.
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Il a souligné que le régime occupant continuait d'utiliser l'aide médicale comme une arme pour massacrer davantage de personnes dans la bande de Gaza, appelant à forcer le régime à autoriser de toute urgence l’entrée de l'aide à Gaza afin qu’on n'atteigne pas une étape supplémentaire dans la catastrophe humanitaire.
« Les occupants continuent d’utiliser l’aide médicale comme une arme pour faire encore plus de morts dans la bande de Gaza. L’ennemi devrait être contraint à autoriser l’arrivée de l’aide à Gaza avant que nous n’entrions dans une catastrophe inimaginable », a averti Ashraf al-Qudra.
En ce qui concerne cette aide humanitaire, al-Qudra a indiqué : « Ce qui entre à Gaza ne dépasse pas les 70 camions par jour, alors que selon les besoins de la population, il faudrait un millier de camions humanitaires. »
Depuis le 7 octobre, 53 000 blessés ont été recensés dans la bande de Gaza dont seulement 411 ont pu quitter l’enclave pour se faire soigner.
Ashraf al-Qudra a déclaré que les hôpitaux de Rafah sont petits, les équipes médicales sont incapables de fournir des services vitaux et que la ville est devenue une zone sinistrée en termes de santé.
Il a ajouté que l’hôpital Abou Youssef al-Najjar à Rafah avait perdu le contrôle et qu’il n’arrivait plus à fournir comme il se doit des soins de santé à des centaines de blessés ; le tout, à cause des destructions et des massacres causés par l’occupation.
