Le régime israélien a commencé à utiliser du phosphore blanc, interdit au niveau international, dans ses bombardements sur la bande de Gaza, selon un rapport, alors que le régime continue de cibler les quartiers résidentiels du territoire palestinien densément peuplé.
Des vidéos postées sur les réseaux sociaux lundi ont montré le régime tirant des obus au phosphore blanc sur des régions densément peuplées de Gaza, un territoire palestinien situé au bord de la Méditerranée où quelque 2,3 millions de personnes vivent sous un siège israélien constant.
L’utilisation d’obus au phosphore blanc pour cibler directement les positions ennemies est illégale au regard du droit international, car cette pratique peut constituer un crime de guerre et causer de nombreuses victimes.
Israël a admis avoir « utilisé des munitions contenant du phosphore blanc » lors de sa guerre contre Gaza de 2008-2009, mais le régime a nié avoir violé le droit international en insistant sur le fait que de telles armes n’étaient pas tirées sur des zones peuplées de civils.
Ces assauts font partie d'une série d'attaques lancées par Israël à Gaza depuis samedi après que les groupes de résistance basés dans la bande de Gaza ont tiré des milliers de roquettes sur les territoires occupés. Selon les médias israéliens, plus de 900 colons et soldats ont été tués, et plus de 2 600 autres ont été blessés.
Les Palestiniens rappellent que les attaques de samedi contre les colonies et les postes militaires étaient une réponse à la violence croissante en Cisjordanie occupée ces derniers mois sans oublier la présence récurrente d'extrémistes israéliens dans la mosquée Al-Aqsa, l'un des lieux saints de l'Islam dans la ville occupée de Qods.
Plus tôt lundi, le Hamas a salué l'opération surprise en cours contre Israël comme un « droit légitime » des Palestiniens en réponse à l’agression de l’entité illégale qui dure depuis des décennies et en réponse aussi au silence de la communauté internationale sur cette agression continue.
« La bataille de [l’Opération] Tempête d’Al-Aqsa relève d’un droit légitime de notre peuple à se défendre, à défendre ses terres et ses lieux sacrés, face à l’agression continue de l’occupation, au silence et à l’échec du monde à mettre fin à l’escalade du terrorisme, sans oublier la non reconnaissance à notre peuple de ses droits et de ses aspirations à libérer sa terre et à y revenir », a annoncé le mouvement dans un communiqué, hier, lundi, le 9 octobre 2023.
Énumérant les raisons derrière cette opération à grande échelle, le Hamas a évoqué l’escalade des violations commises par les colons israéliens contre la mosquée Al-Aqsa dans la vieille ville occupée de Qods et l’interdiction par le régime du culte musulman.
