TV

Revers majeur pour la coalition navale pro-américaine avec le départ du trio France-Espagne-Italie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des vedettes des forces armées yéménites en patrouilles en mer Rouge. (Photo d'illustration)

Le trio France-Espagne-Italie a dit non au projet américain de créer une coalition navale en mer Rouge visant à contrer les attaques des forces yéménites contre des navires et cibles israéliens.

La France, l’Espagne et l’Italie se sont officiellement retirés de la coalition maritime censée être dirigée par les États-Unis dans la mer Rouge, pour protéger la circulation des navires de commerce israéliens ou ceux qui se dirigent vers la Palestine occupée.

Les trois pays ont explicitement déclaré leur engagement à opérer exclusivement sous le commandement d’organismes internationaux tels que les Nations Unies, l’OTAN ou l’Union européenne, préférant ne pas s’aligner sur les États-Unis.

Le ministère français de la Défense a annoncé dans un communiqué qu'il soutenait les efforts visant à garantir la liberté de navigation en mer Rouge et dans ses environs. Cependant, le ministère français a souligné que ses navires resteraient sous commandement français en ne précisant pas s’il y aurait un déploiement supplémentaire de forces navales.

Le ministère italien de la Défense a également annoncé qu'en réponse aux demandes spécifiques des armateurs italiens, il enverrait la frégate Virginio Fasan en mer Rouge pour protéger les intérêts nationaux. Il a cependant souligné que cela ne faisait pas partie de la coalition navale dirigée par les États-Unis.

Quant au ministère espagnol de la Défense, il a annoncé aussi qu’il ne participerait qu’aux missions dirigées par l’OTAN ou coordonnées par l’UE.

Lire aussi : Les militaires yéménites cibleront les navires de guerre US en mer Rouge en cas de frappe contre le Yémen

Le jeudi 21 décembre, le Pentagone a déclaré que plus de 20 pays avaient désormais accepté de participer à la mission maritime menée par les États-Unis en mer Rouge, connue sous le nom d'Opération Prosperity Guardian.

Le manque de détails et de clarté sur ce que font les pays a ajouté à la confusion parmi les compagnies maritimes dont certaines détournent leurs navires de la région au milieu d'une série de frappes de drones et de missiles des forces yéménites en représailles aux attaques israéliennes contre Gaza.

Le chef du Pentagone, Lloyd Austin, a annoncé mardi la formation de la coalition – comprenant Bahreïn, le Canada, la France, l’Italie, les Pays-Bas, la Norvège, les Seychelles, l’Espagne et le Royaume-Uni.

Lloyd Austin a fait part de l’adhésion de la Grèce et de l'Australie à la coalition et, il a ajouté qu'au moins huit pays participants avaient refusé d'être nommés publiquement.

Les Yéménites ont déclaré leur soutien ouvert à la lutte de la Palestine contre les occupants israéliens depuis que le régime a lancé une guerre dévastatrice contre Gaza le 7 octobre après que la Résistance palestinienne a mené l’opération surprise « Tempête d’Al-Aqsa » contre l’entité occupante.

Les attaques brutales et barbares de l’armée israélienne contre Gaza depuis le 7 octobre ont tué au moins 20 258 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants. 53 688 personnes ont également été blessées.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV