La guerre génocidaire menée par Israël contre les Palestiniens à Gaza a coûté cher aux journalistes qui ont couvert l’agression sanglante du régime sioniste contre le territoire assiégé.
Une organisation de défense des droits basée aux États-Unis a déclaré ce jeudi 21 décembre que l'agression israélienne contre Gaza constituait la situation la plus dangereuse pour les journalistes.
Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a déclaré que les 10 premières semaines du génocide perpétré par le régime israélien ont été les plus meurtrières jamais enregistrées pour les journalistes, le plus grand nombre de journalistes, avec le plus grand nombre de journalistes tués en une seule année et en un endroit.
« Plus de journalistes ont été tués au cours des dix premières semaines de la guerre entre Israël et Gaza qu'il n'y en a jamais eu dans un seul pays au cours d'une année entière », a déclaré le CPJ dans un communiqué.
« Plus de la moitié des décès – 37 – ont eu lieu au cours du premier mois de la guerre, ce qui en fait le mois le plus meurtrier jamais documenté par le CPJ depuis qu'il a commencé à enregistrer les décès de journalistes en 1992 », ajoute le communiqué.
Le CPJ est particulièrement préoccupé par la tendance apparente à prendre pour cible les journalistes et leurs familles par l’armée israélienne. Dans au moins un cas, un journaliste a été tué alors qu’il portait clairement un insigne de presse dans un endroit où aucun combat n’avait lieu.
« La concentration de journalistes tués dans la guerre entre Israël et Gaza est sans précédent dans l’histoire du CPJ et souligne à quel point la situation est grave pour la presse sur le terrain », a déclaré la présidente du CPJ, Jodie Ginsberg.
« Les journalistes palestiniens locaux continuent de faire des reportages depuis Gaza tout en vivant dans la peur pour leur vie. »
Le CPJ a déclaré que cette question, ainsi que les bombardements intenses sur Gaza, ont empêché les journalistes étrangers d'accéder de manière indépendante à la situation à Gaza.
Quelque 68 journalistes et professionnels des médias ont été tués depuis le début de l’attaque israélienne contre Gaza le 7 octobre, dont 61 Palestiniens.
Le régime d'occupation israélien a également délibérément tué les familles des journalistes qui servent de source aux enquêteurs chargés de déterminer les circonstances de leur mort.
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