Dans un communiqué publié mercredi 20 décembre, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a fermement condamné la complicité du régime israélien dans la rédaction et l’adoption de la résolution sur les droits de l’homme contre la République islamique d’Iran, qualifiant cette décision de scandale politique et moral majeur pour les pays occidentaux.
Soulignant que l’action de certains pays occidentaux en rédigeant et en approuvant une résolution contre la RII à l’Assemblée générale des Nations unies sur la question des droits de l’homme « est un exemple clair du double standard », le porte-parole iranien a déploré le fait que ces derniers instrumentalisent les droits de l’homme afin de parvenir à des fins politiques illégitimes.
Ladite résolution a été proposée par certains pays occidentaux qui ferment les yeux sur les crimes de guerre et le génocide israéliens à Gaza et en Cisjordanie occupée, a martelé Nasser Kanaani, ajoutant que certains d’entre eux soutiennent pleinement le régime criminel d’Israël.
Qualifiant de « ridicule » la complicité du régime israélien dans l’adoption de la résolution anti-iranienne, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que la collusion israélienne dévalorisait le concept des droits de l’homme.
Les pays qui ont une longue histoire de violations systématiques des droits de l’homme partout dans le monde ne sont guère bien placés pour formuler des recommandations sur des droits de l’homme au gouvernement et au peuple iranien, a précisé le haut diplomate de la République islamique d’Iran, tout en réitérant que la résolution manque de légitimité et de validité.
La République islamique est un système basé sur « la démocratie religieuse », a déclaré Nasser Kanaani, ajoutant que Téhéran a toujours pris au sérieux la promotion des droits de l’homme ainsi que le respect de ses obligations internationales.
Le 19 décembre, une résolution intitulée « Situation des droits de l’homme en République islamique d’Iran » a été adoptée par la troisième commission de l’Assemblée générale des Nations unies, condamnant ce qu’elle qualifie de « violations des droits de la femme » dans le pays.