TV

The Economist: "Israël n'a pas d'autre choix que de réduire les attaques contre la bande de Gaza"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des centaines de missiles ont été tirés de la bande de Gaza sur les territoires occupés, le 7 octobre. © AFP

Dans son édition de cette semaine, l'hebdomadaire britannique The Economist rapporte qu’Israël n'a pas d'autre choix que de réduire les attaques contre la bande de Gaza car « la mobilisation de 360 000 soldats de réserve détruit l'économie israélienne ».

À cet égard, le ministère des Finances du régime israélien a estimé le coût de la guerre actuelle à Gaza à 191 milliards de shekels (51 milliards de dollars), mercredi 13 décembre.

Des responsables du ministère, qui ont tenu une réunion lundi avec des membres de la commission des Finances de la Knesset, ont annoncé que ce chiffre pourrait augmenter en fonction des évolutions sur le terrain et que les recettes fiscales étaient en baisse avant même le début de la guerre à Gaza.

Au début de la guerre, en octobre dernier, le régime sioniste avait estimé le coût de la guerre à 163 milliards de shekels, soit 44 milliards de dollars. Le ministère des Finances estimait que la guerre coûterait à l’économie 270 millions de dollars par jour, la fin de la guerre ne signifiant pas pour autant la cessation des pertes. 

Mais la guerre, en règle générale, a toujours un effet négatif sur l’économie : les effets du conflit sont dévastateurs pour l’activité en Israël, où l’on évoque un choc équivalent à celui du Covid sur la croissance.

En Israël, « les entreprises sont ébranlées par la guerre, des petits restaurants jusqu’aux entreprises de haute technologie, explique Bloomberg. Le choc est comparable à l’effet du confinement, au début de la pandémie de Covid-19. « Les bureaux, les écoles et les chantiers se vident ou n’ouvrent que quelques heures par jour », Israël ayant mobilisé « un record de 350 000 réservistes avant son offensive sur Gaza, drainant ainsi environ 8 % de la main-d’œuvre ».

Selon les médias israéliens, les pertes financières du régime sioniste ont mis la pression et le doute sur le cabinet Netanyahu qui pourrait décider de poursuivre la guerre. Cependant, dans l’état actuel des choses, on pourrait penser à une fin proche de la guerre, d'autant plus que le paiement des indemnisations aux entreprises affectées par le conflit en cours n'a pas été prolongé pour le mois de décembre.

D'autre part, le rapport sur les transactions commerciales de la société israélienne Price Waterhouse Coopers sur les affaires de ce régime en 2023 dépeint une réalité pleine de défis pour l'économie israélienne.

Selon Jerusalem Post, la valeur totale des transactions commerciales israéliennes a atteint cette année environ 9,8 milliards de dollars, soit le montant le plus bas des 10 dernières années, une baisse d’environ 50% par rapport à 2022.

Selon ce rapport, le secteur technologique, ne s'est pas développé, faute d’investissements étrangers, atteignant 6,7 milliards de dollars, soit une diminution de 41% par rapport à 2022.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV